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"Interrogations sur le monde" : le bar Floréal à la MEP

Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions

Expositions du 07/12/2005 au 08/01/2006 Terminé

Le Bar Floréal 43, rue des Couronnes 75020 Paris France

Une scénographie d'Alex Jordan(Atelier Nous Travaillons Ensemble)présentera individuellement les 12 photographes qui font le bar Floréal aujourd'hui,12 regards sur l'ordre et le désordre du monde : intimités, précarités, urbanisme, frontières, …, autant de mondes en construction. Tourné vers l'extérieur, la vitrine permet aux photographies, tout en étant dans un lieu institutionnel d'être accessible au public de la rue. La Maison Européenne de La Photographie « Vitrine de la rue François-Miron » 5/7 rue de Fourcy – 75004 Paris Tél : 01 44 78 75 00 www.mep-fr.org Ouvert tous les jours de 11 h. à 20 heures, sauf les lundis, mardis et jours fériés. Métro: Saint Paul ou Pont Marie., Bus: 67, 69, 96 ou 76. Parkings Publics: Parc Baudoyer, Parc Pont Marie, Parc Lobau.
Ils sont, ils font aujourd'hui le bar Floréal.photographie L'association s'est développée progressivement. Périodiquement un/des photographes quittent le bar Floréal et sont remplacés par des nouveaux. Le choix de conserver au groupe sa dimension humaine reste toujours privilégiée. Désormais 7 des photographes sont membres associés et seuls à pouvoir coopter de nouveaux photographes. Ces derniers sont alors retenus pour la particularité, la complémentarité de leur écriture photographique autant que leur capacité et leur volonté de fonctionner en groupe. A ce titre, les photographes associés continuent de prendre des risques puisque leur choix pourra privilégier un photographe moins expérimenté qu'un autre mais dont le regard et la sensibilité permettra au groupe tout entier d'évoluer. Bousculer, interroger ensemble sa pratique photographique pourcontinuer de s'inscrire dans une production photographique contemporaine. Un subtil équilibre des anciens regards confrontés à celui des nouveaux arrivants construit jour après jour la dynamique et l'homogénéité du groupe dans lequel chacun prend et tient une place. Désormais les photographes doivent tous être force de proposition et porteur, en plus de leurs recherches et projets personnels, d'un projet à mener collectivement. Douze photographes •Bernard Baudin Né en 1957, il vit et travaille à Paris depuis 1976. Photographe autodidacte, il nourrit sa passion et construit son regard photographique en se plongeant de façon « boulimique » dans des livres d'art et de photographie. Il commence à photographier "passionnément" en 1980. « En photographie, je m'intéresse aux confrontations sociales et artistiques et je travaille à les interroger, les rapprocher dans des séries construites essentiellement dans l'environnement urbain ». Il rejoint le bar Floréal en 1990. « Le bar Floréal, collectif de photographes, reste après 20 ans d'existence une belle machine à questionner le monde (si près, si loin, toujours plus chaotique !) avec des images. La production du sens, en alliant les formes d'écritures, les langages différents mais complémentaires est au coeur de nos préoccupations artistiques, de nos engagements et de nos partages ». • Jean-Christophe Bardot Né en 1963. Etudie l'architecture et l'histoire de la photographie. A 11 ans, ses parents lui confient un Instamatic Kodak pour ses premières photographies de vacances… Il vient à la photographie en 1985, par et pour le théâtre, en parallèle de ses études d'architecture. Il participe à une première aventure collective en 1995 en fondant Safran avec les photographes Philippe Pico et Stephan Joubert. Il découvre l'Afrique en 1989 et développe depuis des recherches personnelles, entre la France, le Mali et le Burkina Faso. "Mon regard photographique est urbain, éclectique. Longtemps inhabités, mes travaux personnels se peuplent petit à petit de personnages souvent fugaces. La couleur y prend, à partir de 2002, le dessus sur le noir & blanc. La ville, les villes… comme un théâtre, où tout se construit, se joue et se défait, vite… Les décors, les gestes et les rôles… Teinté d'humeur, je photographie souvent à la recherche d'une certaine inquiétude, dans les lieux, dans les attitudes, sur les visages … D'une certaine instabilité, d'une fracture, d'un déséquilibre, du calme apparent, celui qui précède une rupture. Je recherche une photographie « sourde », une photographie silencieuse, avec des stridences parfois. Au Mali, avec des enfants des rues, en France, avec des élèves, des adolescents, des adultes en réinsertion, des patients hospitalisés en psychiatrie, des hommes, des femmes, des citoyens, je mène et j'accompagne depuis 15 ans des ateliers de pratique photographique. C'est un autre versant, indissociable, de mon activité de photographe ». Il rejoint le bar Floréal en janvier 2005 : « Le bar Floréal pour moi c'est une liberté de ton. La richesse d'une diversité d‘écritures photographiques. Une photographie à l'écoute de notre société, qui questionne autant qu'elle se questionne, qui se partage. Une aventure généreuse » • Sophie Carlier Née en 1964. « Très tôt j'ai commencé à observer, enregistrer, noter, « photographier » tout en développant un monde imaginaire. Aujourd'hui la photo me permet autant de témoigner de réalités, d'injustice dans le monde que de traduire un univers intime. Dans mes photos, je passe souvent de l'un à l'autre, de l'autoportrait au reportage. Dans l'autoportrait la mise en scène intervient autant que l'acte spontané. Ce sont souvent des fragments de corps où le miroir a une importance particulière. Des images qui fonctionnent souvent ensemble comme les chapitres photographiques d'une histoire. Solitude,absence, désir. Une photographie qui navigue entre poésie et crudité des choses, « pleine d'énergie visuelle » a dit Anders Petersen à propos des autoportraits. Dans le reportage, je suis plus loin du sujet. J'aime montrer les gens dans un décor, organiser l'image comme un théâtre où plusieurs actions peuvent se dérouler en même temps… Elle rejoint le bar Floréal en janvier 2003. « Le bar Floréal représente un groupe de photographes avec des objectifs communs. Des projets collectifs, des confrontations de regards et d'idées qui font avancer la photo autant que le groupe ». • Jean-Luc Cormier Né en 1956. Il s'intéresse d'abord à la philosophie, la musique et à la poésie. Son premier contact avec la photographie remonte à 1969 « mon premier appareil photo un Kodak Instamatic avec sa housse en cuir ». De nombreuses rencontres le décident à devenir photographe. Il se passionne alors pour le portrait et le paysage. En 2000 il opère, sans transition, un bouleversement de 15 ans de pratique photographique à la Chambre pour un regard nouveau en numérique. Il explique cette mutation non comme un besoin de s'adapter à un marché qui se redéfinit autour de cette technologie, mais bien par l'attirance d'un nouveau médium à explorer. Cette nouvelle pratique impose de penser l'image autrement. « 365 jours – un journal photographique » est son premier projet photographique qui explore cette nouvelle dimension. Inlassablement, il continue sa recherche « saisir la présence des choses sur la surface agitée du monde ». Son regard photographique rejoint désormais son univers poétique, philosophique et littéraire dans son projet «La traversée des apparences», un jour, une image, une lecture du monde (http://perso.wanadoo.fr/jean-luc.cormier). Il rejoint le bar Floréal en juin 1997 « Le bar Floréal déclenche les continuités et les ruptures ». • Hervé Dez Né en 1967. Il commence son activité de photographe en 1992 à l'agence de photos de presse CIRIC après des études d'histoire et une formation à l'Ecole des métiers de l'image. En 1995, il devient photographe indépendant et travaille pour la presse. 1996 marque le début de son travail sur l'après-guerre dans les Balkans pour lequel, à partir de 2000, il collabore avec le journaliste et historien Jean-Arnault Dèrens. Son travail couvre différents aspects: les minorités, les religions dans les Balkans, l'illusion des nationalismes et les transitions économiques. « Je pratique la photographie de reportage. Bien que ne travaillant pas sous le feu de l'actualité le traité journalistique me permet de raconter des histoires. Mon travail s'inscrit dans la durée. Un projet peut évoluer sur plusieurs années et je prends le temps nécessaire pour aller plus loin et développer les liens avec les personnes que je photographie. Je retourne ensuite sur place pour partager mes images. Il rejoint le bar Floréal en 2002 « Le bar Floréal est avant tout un formidable outil pour les photographes qui ne souhaitent pas rentrer dans un moule prédéfini. Malgré la diversité des pratiques photographiques, reportages pour la presse grand public, commandes institutionnelles, projets collectifs destinés à l'édition, on retrouve toujours le même engagement dans une photographie au plus proche des gens. Tout est possible, cela bouillonne ». • Eric Facon Né en 1967. Il photographie depuis l'âge de 23 ans et devient photographe professionnel en 1996. Autodidacte, il apprend aux côtés de son père les rudiments de la photographie et du développement noir et blanc. En 1995 le travail de Bernard Plossu le marque de façon déterminante. « Ses images du Mexique, d'Afrique, d'Espagne m'ont fait découvrir un autre "rythme" de la photographie. Je ressentais en regardant ses photographies une certaine lenteur et langueur à l'opposé des photos de l'agence Magnum dont l'influence était trop forte sur moi à l'époque dans les années 90. Une sensualité, une douceur, une dimension à la fois personnelle et universelle qui m'émouvait vraiment, au-delà de "la bonne photo. J'ai compris la profondeur de la photo avec les images de Bernard Plossu. » Entre 1998 et 2002, il vit au Chili. Il participe à l'aventure du collectif de photographes IMA au Chili jusqu'en 2004. Il vit désormais et travaille à Paris. Peu importe le lieu que je photographie, la culture à laquelle appartiennent les gens, j'essaie de photographier quelque chose d'universel. Il rejoint Le bar Floréal en janvier 2005. « Aujourd'hui, pour moi le bar Floréal c'est un groupe de personnes motivées vraiment par le partage des expériences photographiques à tous niveaux, esthétique, sociale, économique..., entre eux comme avec le monde. Des gens qui ne friment pas. » • Marc Gibert Né en 1951. Photographie depuis les années 1980. « J'essaie de porter un regard en couleurs sur des paysages travaillés par l'homme. » Il rejoint le bar Floréal en janvier 2005 Le collectif est pour moi échanges et partages de points de vue, c'est le travail en équipe pour engager des projets. • Alex Jordan Est l'un des trois membres fondateurs du bar Floréal. Né en Allemagne en 1947. Il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf (dîplôme et Meisterschüeler de Joseph Beuys). Dès son arrivée en France en 1976, il s'engage politiquement et milite aux côtés de gens socialement impliqués. Il rejoint le collectif de graphistes Grapus créé en 1970 dans le but idéaliste d'œuvrer pour un monde plus ouvert, un monde meilleur, et en devient co-directeur jusqu'à la fin en 1991. Grapus s'est auto-sabordé après avoir reçu le Grand Prix National des Arts Graphiques. Il fonde en 1989 l'atelier Nous Travaillons Ensemble par lequel il continue de chercher des réponses fortes et justes de communication visuelle à des enjeux de société. Il est membre de l'Alliance Graphique Internationale depuis 1990 et titulaire d'une chaire de communication visuelle à l'école des Beaux-arts de Berlin-Weissensee (www.berlin.de) depuis 1993. « Je fais des photos depuis l'âge de 15 ans. Je suis un peu privilégié puisque je ne suis pas obligé de vivre de la photographie. Je photographie en noir et blanc les choses qui m'intriguent, qui me tombent dans l'œil. Puisque je suis aussi graphiste, la recherche de l'image qui frappe l'œil et le cerveau m'est aussi importante que la qualité plastique. Le bar Floréal est peut-être une utopie, un vœux pieux. C'est pour moi un lieu d'échange de points de vue sur le monde, un lieu de création aussi et de brassage des moyens de « communication » en fonction de leurs besoins.» • André Lejarre Est l'un des trois membres fondateurs du bar Floréal. Né en 1945. Après avoir rêvé de faire du cinéma - et fait des études de sociologie - il commence en 1970 la photographie pour réaliser ses mises en scène du monde. Il réalise des travaux sur ce qu'on appelle communément le monde du travail, sur les banlieues, sur les gens ensemble. Son travail photographique lie critique et célébration du réel. Il participe en 1985 à la création du bar Floréal, comme lieu d'aventure artistique, lieu de réflexion sur la création et la diffusion des photographies, avec cette conviction forte que faire des photographies est utile. « Qu'elle est la réelle légitimité du photographe, et comment rendre au plus juste les images aux personnes photographiées ? Sans jamais oublier le plaisir d'être là, au milieu du monde ». Olivier Pasquiers Né en 1960. Il est photographe depuis 1988. « Je suis photographe pour la relation aux autres, pour échanger des sentiments des ambiances, des souvenirs, des livres, …, des photographies aussi avec ceux que je rencontre. » Il travaille à distance respectueuse des personnes et des situations qu'elles vivent. Il a publié près de vingt ouvrages par lesquels il témoigne de ces rencontres et leur rend hommage. Il rejoint le bar Floréal en 1991 « Le bar Floréal c'est une marmite, une utopie. Photographique en premier lieu ou toutes les tentatives sont rendues possibles par le travail de chacun. Une utopie humaine donc ! Une utopie économique (malheureusement).» • Caroline Pottier Née en 1974. Elle découvre la photographie au sein de la MJC d'Argenteuil, suit un DEUG d'arts plastiques avant sa formation au CREAR. La photographie est pour elle un moyen de participer au monde dans une mise en danger permanente. Elle rejoint le bar Floréal en 2003 « Le bar Floréal est pour moi une aventure photographique et humaine. Participer, partager, monter des projets avec du sens, donner, s'engueuler, se remettre en question par rapport à soi et au groupe, se mettre en danger, avancer…Des pratiques photographiques aussi différentes que les individus qui composent le bar avec pourtant une même « conscience collective »… J'ai réalisé un stage au bar en 1994 découvrant que la photographie dépassait la simple expression artistique et qu'elle pouvait être utile. La photographie était désacralisée et devenait un outil social ». • Nicolas Quinette Né en 1965. Il étudie la philosophie et en parallèle la contrebasse. De 1986 à 1996 il voyage d'un continent à l'autre et commence ses recherches photographiques : « Il y a dix ans, après plusieurs années de voyages en Afrique et en Asie, je me suis posé la question : que peut faire un pauvre garçon qui traîne son ennui sur les routes du monde ? Et j'ai essayé la photo » En 1997 il intègre l'école Image Ouverte puis repart en Afrique. En 2001 il revient à Paris qu'il photographie au quotidien. Depuis 2004 il part régulièrement faire « des virées nerveuses et photographiques » en Irak , en Egypte, en Ethiopie et en Inde. Son regard photographique est très instinctif. Il recherche par l'image « Une photographie du dépouillement qui tente une représentation de l'homme ». Il rejoint le bar Floréal en 2004 Pour Nicolas Quinette, le bar Floréal est « une combinaison d‘énergie, une addition de forces, des regards en partages pour une photographie toujours à venir, toujours à inventer.» * Le bar Floréal.photographie c'est aussi : • Cécile Lucas Née en 1968. Après un rapide passage à l'agence d'illustration DIAF en 1988 elle est embauchée chez Magnum qui prépare son 40ème anniversaire. Elle rejoint ensuite Métis en 1990 pour mettre en place leurs archives avant de rejoindre en 1996, le collectif du bar Floréal. De l'arrivée de Cécile date le début de l'exploitation des archives du collectif. Elle est désormais chargée de production et coordinatrice. Le bar Floréal, ce sont des individus tous très différents les uns des autres, tant par leur personnalité que par leur pratique photographique. Ce sont ces richesses individuelles qui sont le terreau de ce qu'est le collectif aujourd'hui : un groupe aux bases solides, continuant à prendre des risques sur l'avenir et avec (enfin !) bien l'intention de se rendre visible. • Fouad Houiche : Né en 1956. Après un CAP de photographie, il travaille dans la publicité en prise de vue avant de rejoindre le labo de Publimod pendant 10 ans. Il rejoint le labo du bar Floréal. Il développe tous les films noirs et blancs, effectue tous les tirages de lectures et toutes les impressions en noir et blanc des photographes. « J'entends les photographes parler des projets communs et je sens une vraie volonté de converger les uns vers les autres, de trouver des points de fort de rencontre ». Aux côtés des photographes, Fouad prend le virage de la technologie numérique. • Christiane Bagard Née en 1946. Photographe amateur, Christiane connaissait le bar Floréal depuis très longtemps « en voisine ». Habitant le quartier, elle voit toutes les expositions présentées dans la galerie. «Je suis maquettiste de formation et quand j'ai lu l'annonce qu'ils cherchaient quelqu'un pour la numérisation j'ai tout de suite postulé. Voilà. » « Le bar Floréal ce sont des individualités très différentes, avec des vues très différentes sur le monde et ils le transmettent dans leur photo ». • Noak Carreau, troisième fondateur du groupe habite en province et il a pris du recul par rapport à l'association, mais ses images continuent d'être diffusées par Le bar Floréal. Ils ont participé à l'aventure du bar Floréal : 1986-1989 : Myr Muratet 1991-2004 : Jean-Pierre Vallorani 1995-2000 : Sabine Delcour 1998-2003 : Nicolas Frémiot 1998-2001 : Kristof Guez
« Autoportraits » © Sophie CARLIER Galerie d'images Berlin © Alex JORDAN / le bar Floréal "Belleville, milieu du monde" © André LEJARRE / le bar Floréal Portraits du Nicaragua © Caroline Pottier / le bar Floréal France © Eric Facon / le bar Floréal Transitions amères © Hervé DEZ « Cuba » © Bernard BAUDIN / le bar Floréal « La ville les villes » © Jean-Christophe BARDOT / le bar Floréal « L'homme à la chemise noire, Paris 21 juillet 2005. » © Jean-Luc CORMIER / le bar Floréal «  A vingt minutes d'ici » © Marc GIBERT / le bar Floréal « Les oubliés de guerre » © Olivier PASQUIER / le bar Floréal « Bénarès, ville de la mort » © Nicolas QUINETTE / le bar Foréal
Quatre Regards sur la Photographie de Mode
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11e saison photographique de la Sarthe
exposition de photographies
Jan Gulfoss - Last Works
Les dérivées de Johann Van Aerden
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© Actuphoto.com Actualité photographique

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