Un contexte qui se résume à l'essentiel - une lumière en douche, froide, sans complaisance, des murs nus - pour mieux laisser place au langage silencieux de douleurs en chute : les seuls sujets des images de Natacha Nikouline sont des corps agités de soubresauts silencieux, anonymes et sans visages. Des identités qui se résument à une chair crûment exposée - et, plus loin peut-être, à un renoncement, diffus, à exister. Une trentaine de photographies en grand format constituent le corps de ce recueil, ente livre et portfolio, tandis qu'une carte postale de Nature Morte, glissée entre les pages, leur apporte un contrepoint.