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3 expositions en simultané à l'Air de Paris

Mardi 20 Novembre 2012 13:36:28 par actuphoto dans Expositions

© photo DR, courtesy Air de Paris, Paris.
Expositions du 26/10/2012 au 1/12/2012 Terminé

Air de Paris 32 rue Louise Weiss 75013 Paris France

 

Joseph Grigely - Remains
 
Un bout de papier abandonné, une paire de seaux retournés, un poêle à bois extirpé d’une cabane de pêcheur. Le rayonnage vide d’un entrepôt. Un tableau à punaiser, à un moment couvert d’annonces et de posters, et vide à un autre, si ce n’est des agrafes, punaises et déchirures de papier. La photographie de quelqu’un en train de chanter, tirée du New-York Times. Ce sont des restes de l’activité humaine – et les façons inimitables dont nous laissons des traces dans les mouvements de nos vies quotidiennes.
 
Les restes (remains) qui constituent l’exposition « Remains » ne sont pas des objets réels qui sont laissés derrière, mais plutôt des objets non-faits ou refaits, devenus des extensions réifiées de leur réalité précédente. Les légendes ont été modifiées, les couleurs ont été changées, le bois et la fonte ont été remplacés par de la résine uréthane transparente. Ils ont été autrefois des objets utiles – les papiers ont porté des conversations, les seaux de la peinture, le poêle a fournit de la chaleur, les rayonnages ont porté des peintures, les journaux ont transmis l’information à un moment donné – mais maintenant leur utilité s’avère inutile ; ils font partie d’un monde ignoré, ainsi les éléments d’une nature morte classique.
 
Joseph Grigely (né en 1956, vit et travaille à Chicago) a eu de nombreuses expositions en Europe et au Etats-Unis. Ses œuvres sont présentes dans les collections de la Tate Modern, Londres, du Kunstmuseum de Berne, au SMAK de Gant, au Whitney Museum of American Art et au Museum of Modern Art, New York. Elles ont été montrées dans des expositions au Centre Pompidou, Metz, au CAPC, Bordeaux, au Musée d’art contemporain de Leipzig, à l’Architectural Association de Londres et à la Graham Foundation de Chicago. En 2007, le Baltimore Contemporary et le Tang Museum ont publié une monographie sur son œuvre : St Cecilia. Parmi ses publications : Textualterity: Art, Theory, and Textual Criticism (1995), Conversation Pieces (1998) Blueberry Surprise (2006),  et Exhibition Prosthetics (2010). 
 
 
 
Donelle Woolford - MaLeVoLeNcE
 
Les nouveaux travaux de DonelleWoolford sont malveillants.
 
Ayant expérimenté les joies et les challenges d'être une jeune artiste émergente, elle n'est pas tant intéressée à passer les vingt prochaines années à monter plus d'expositions personnelles, attendre plus d’articles de presse, participer à plus de biennales etc…
 
Woolford a décidé de prendre l'identité d'un artiste en milieu de carrière. En tant que personnage fictionnel elle peut faire cela. Elle a juste besoin d’une motivation, quelques nouvelles intrigues, quelques conflits et illico : Acte II.
 
D’un simple geste, Donelle Woolford a désormais 58 ans, confortablement installée dans une sagesse propre à celle des artistes en milieu de carrière
- profond, engagé, frappant, sincère, le genre sensible d'artiste que l'on peut être. Par le biais d’une série de « Joke paintings », MaLeVoLeNcE chronique les aventures d’un personnage qui se prénomme Richard Qui nous vient à l’esprit à la lecture de ces lettres :
 
Richard Pr
 
Richard Pryor ou Richard Prince ? Quelque soit celui qui émerge de notre conscience, il nous place (nous et eux) dans une catégorie à l'exclusion de l'autre. Richard Pryor était noir. Richard Prince est blanc. Richard Pryor racontait des blagues. Richard Prince peignait des blagues. Richard Pryor inventa un nouveau genre de comédie explicitement identitaire qui, une fois engagée, demeurait sans possible retour, peu importait qu'il soit destructeur. Richard Prince initia l'acte d’appropriation, un geste qui, une fois réalisé, sans possible retour, peu importait qu'il soit productif. Les « Joke paintings » de Donelle Woolford interrogent cette dichotomie entre destruction/production.
 
Visuellement, les peintures de Donelle Woolford sont d'apparentes références à des styles et artistes connus. L0s peintures de Donelle Woolford sont des doublures, des fac-similés, des éléments scéniques. Les peintures, couvertes au marqueur, à la peinture acrylique et au stylo bille, sont les signes bavards de leur processus et de leurs repentirs, l'évidence de ce que l'artiste pense tout haut. Sauf que, dans le cas de Donelle, tous ces signes ont été pensés avant leur exécution et ainsi ont pu être exécuté par les mains expertes des assistants de l’artiste ; Il n’est pas important de savoir qui fait les peintures de Donelle Woolford. Non pas qu’elle s’intéresse à la question de l'auteur, elle préfère simplement ne pas réaliser son propre travail. 
 
 
 
 
 
Woolford Donelle © photo DR, courtesy Valentin, Paris et Air de Paris, Paris
 
 
Dans le cadre de ces expositions, « Dick’s Last Stand », une performance de 45 minutes sera présentée au Palais de Tokyo le 27 octobre 2012. « Dick’s Last Stand » est une réplique exacte de la dernière édition de l’émission de télé « Richard Pryor show » diffusée en 1977 sur une chaîne populaire américaine. Cette formidable déconstruction du genre est un commentaire social subversif qui trouve encore tout son écho aujourd’hui.
 
A l’occasion de l’exposition sera publié le livre « Dick Jokes », recueil de plaisanteries obscènes des cinquante dernières années aux Etats-Unis.
 
Donelle Woolford (née en 1954 à Détroit, USA, vit et travaille à New York, Brooklyn, le Bronx, Philadelphie, Londres et Vienne). Elle a notamment participé à l’exposition « Double Agent » à l’ICA à Londres, à la Biennale de Sharja et à « Buy american » à la Galerie chez Valentin. Sa performance a précédemment été jouée au Musée Gugenheim , au Prélude Theater Festival, au Lewis Center of Art à Princeton, au Suburban à Chicago, à White Flags, à Saint Louis, et à l’Université de Yale à New Haven.
 
 
 
Christophe Sarlin - Horizon/ Desert Process
 
Deux images se confondent. Un lever et un coucher de soleil. Une rencontre entre orient et occident, corrélés par un même horizon, un même destin. 
 
La photo Horizon/ Desert Process 2, annonce l'œuvre future « Desert Process ».
 
 
 
 
Christophe Sarlin © photo DR, courtesy Air de Paris, Paris
 
 
Né en 1982, Christophe Sarlin vit et travaille à Paris. Il a exposé au 54e salon de Montrouge, au Musée d'art Moderne de St Etienne, au centquatre, au CRAC de Sète (cur. Judicaël Lavrador).

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