
© Julie Ramage
L'exposition The Underworld regroupe les artistes ALTER autour d'une préoccupation commune : travailler sur les interstices de la photographie. Une série de Julie Ramage, produite au sténopé, interroge la vieillesse de la photographie : Au 14e siecle, Alberti, Brunelleschi et d’autres artistes possédaient déjà des appareils fonctionnant sur le modele du stenope. Ils s’en servaient pour effectuer des mesures leur permettant de créer des peintures plus vraies que nature.
Si tôt, on a possédé ce qui était l’ancêtre du sténopé et de l’appareil photographique, mais la pellicule n’ayant pas encore ete inventée, ses détenteurs étaient incapable de fixer l’image ainsi obtenue. Pendant des siècles, cette image est restée une image fantôme, une image qu’on ne pouvait pas garder. Jusqu’à la camera oscura, qui au 16e siècle était réputée pour transporter des images renversées, produites dans une petite chambre, mais qui n’en pouvaient pas sortir. A l’epoque, on en vint a considérer ces images comme l’œuvre du diable ; c'est ce que reproduit The Underworld. Le 11 Février, Marina Ledrein, autre artiste du collectif, sera présente pour explorer un autre des aspects de l'image photo : son utilisation dans la vidéo."
Une journée de rencontres et de discussions sur les procédés photographiques alternatifs le Samedi 11 Février.
Vignette : © Julie Ramage