Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions

Dans le cadre du projet "Surprenante Lettonie. Aspects des cultures actuelles de la Lettonie." - SUSPENSE. Les rituels détraqués Exposition de 4 artistes lettons 12 octobre - 8 novembre 2005 (vernissage le mercredi 12/10 à 19h) Artistes : Eriks Bozis Gints Gabrans Katrina Neiburga Kaspars Podnieks Commissariat: Mara Traumane et Dimitri Konstantinidis L'exposition présentera les projets de quatre artistes lettons : Katrina Neiburga, Gints Gabrans, Eriks Bozis et Kaspars Podnieks. Initialement, ces artistes appartenaient aux groupes qualifiés quelquefois de conceptualistes de 2ème et de 3ème génération. Cette description apparaît comme un compte à rebours pratique et concis (comme la tradition ininterrompue de l'art contemporain en Lettonie remonte au milieu des années 80), l'exposition présente les œuvres récentes de ces artistes et s'interroge sur leur expression divisée. Eriks Bozis et Gints Gabrans ont commencé à pratiquer leur art dans le milieu des années 90 avec des installations et des objets stimulant la perception des observateurs et leurs mentalités. Tout au long de leur pratique, les deux auteurs ont expérimenté la diversité des médias - installations, objets, films et photographie et sont à présent internationalement reconnus. Katrina Neiburga et Kaspars Podnieks font partie de la génération du "millennium break" qui est entrée sur la scène artistique avec des moyens numériques. Les projets de Katrina Neiburga combinent le mode documentaire et fictionnels ; ses films numériques, installations et œuvres multimédia étudient les schémas sociaux – problèmes du féminisme, de l'auto identification et de la dominance des médias. Les photographies et vidéos de Kaspars Podnieks sont des métaphores visuelles qui exposent un équilibre entre fiction et réalité, apparence et étonnement dans le milieu environnant. Par les différents moyens tels que métaphore, existentialisme spirituel, symbolisme, récit et médias, ces quatre artistes traitent les thèmes de l'autoproduction, de la condition humaine et de l'existence sociale. - Blinks / Coups d'oeil Regards Projetés- Lettonie Projection d'oeuvres vidéo lettones 9 novembre 2005 à 20h Artistes : Arnis Balcus, Kristine Briede, Ieva Jerohina, Peteris Kimelis, Daiga Kruze, Elina Lihaceva, Katrina Neiburga, Reinis Petersons, Martins Ratniks, Kriss Salmanis Commissaire : Mara Traumane (Lettonie) Durée totale : 1h28'30" Une sélection d'œuvres d'artistes lettons et de collectifs d'artistes reflète certaines pratiques, quêtes et développements créatifs dans le domaine de l'image en mouvement en Lettonie entre 2001-2005. Le choix s'oriente autour de trois parties : Historia, Persona et Ad interim qui définissent, quelquefois assez librement, un fil thématique et interprétatif des oeuvres. « Historia » comprend des perceptions d'artistes sur le cours de l'histoire, les concepts du statut d'Etat et les règles d'appartenance nationale et locale. Il s'agit largement d'une réaction aux environnements « opérationnels ». « Persona » – une approche plus intime des récits et humeurs privés qui oscille entre métaphores, essais et investigations anthropologiques. La troisième partie, « Ad interim », comprend des œuvres d'union, de médiation et d'expérimentation, avec un langage plus abstrait de l'image, du son, de l'écriture et de la poésie qui fait appel au processus de perception et à l'expérience sensorielle. Cette partie révèle les échanges entre les artistes dans ces domaines respectifs. - Lettonie. Réalité variable et invariable. Photographies d'Andrejs Grants 16 novembre - 14 décembre 2005 (vernissage le mercredi 16/11 à 19h) Andrejs Grants a toujours présenté ses œuvres sous forme de séries. Par exemple, “Colleagues, Friends, Acquaintances”, “Around Latvia” et “Latvia. Changing and Unchanging Reality”. Il s'agit sans aucun doute de la réalité de la Lettonie pendant une période particulière : de 1984 à l'heure actuelle. Le temps est passé, avec une évolution sans retour, apportant des changements radicaux à toute chose – le système politique et les règles sociales. Mais l'aspect principal ne change pas – le désir humain de bouger, de se réjouir, de contempler, d'obtenir et de profiter de la vie, en d'autres termes – de vivre. Andrejs Grants a tiré des moments de plaisir inhabituels de ce qu'il qualifie le « théâtre de la vie », qui se déroule devant nos yeux à tout moment si nous regardons attentivement. Il fait de nous des témoins des magnifiques possibilités des relations fortuites et cela lui procure réellement de la satisfaction. "J'ai toujours été fasciné par Bruegel et sa vision unique du monde, son attitude unique par rapport à ce qui se passe sur l'image. Je pense que la photographie documentaire peut être présentée de manière similaire de sorte qu'elle possède sa propre vérité intrinsèque. J'étais intéressé par ce début de documentaire, cette scène de théâtre qui se joue à un moment particulier, lorsque vous consacrez légèrement plus de temps à rester assis dans un village à la campagne pour voir ce qui se passe autour de vous. C'est évocateur. Pourquoi j'aime me promener au cœur de la Lettonie et y faire des photos ? Peut-être parce j'ai passé mon enfance dans un environnement rural. La vie y est plus naturelle, plus libre. Tout ce que les autres vivent à la ville, mes personnages le vivent à la campagne. Ou dans de petites villes. Dans ces présentations, les gens sont des personnages qui jouent certains rôles et qui prennent une position dans des relations plus ou moins définies." Koknese, 2004 © Andrejs Grants