© Corinne Dauger
Atelier Guy Martin 35, rue de Mirosmenil 75008 Paris France
Après le succès de l’exposition « Eclats de chantier » présentée par Corinne Dauger en novembre dans les salons de la maison Christofle, Guy Martin invite l’artiste dans son atelier de la rue Miromesnil du 30 janvier au 10 mars 2012. Pour les publics n’ayant pu se rendre chez Christofle, voici une nouvelle chance de découvrir le travail de Corinne Dauger, qui puise dans l’univers brut des chantiers du monde entier la source d’une expression sensible, poétique et graphique.
Inspirée par une année de reportages sur les plus grands chantiers du monde, de Paris au Qatar, des morceaux choisis de l’exposition « Eclats de chantier » présentant le travail de l’artiste sur le thème de la construction et de la démolition, investissent l’Atelier Guy Martin. Deux séries d’œuvres se répondent : des photographies et des impressions sur plaques d’argent Christofle, rehaussées à la peinture à l’huile.
Depuis le début des années 2000, Corinne Dauger construit une œuvre autour des thèmes de la féminité et de l’architecture urbaine. De ce monde urbain et oppressant, l’artiste extrait une note de pureté, de beauté. Elle ne compose ni dans l’abstraction lyrique, ni dans la représentation émotionnelle, elle pose un regard poétique sur ce qui l’entoure, sur la construction de l’homme.
C’est à partir de ses nombreux voyages, à la découverte des plus grands chantiers du monde, que Corinne Dauger initie ce nouveau travail. Le chantier devient pour elle un véritable atelier d’artiste. La composition commence à partir de matériaux dans l’espace, de barres de fer, de grues et parfois d’outillage lourd, plus dur. Déstructurer, tordre, puis reconstruire... Entre démolition et construction, un point d’équilibre. De l’abstraction au concret, Corinne Dauger donne à voir et nous interroge sur le thème universel de l’ambition humaine incessante d’édifier,
« Eclats de chantier » nous propose ainsi au travers de fragments « éclatés » de chantiers des compositions lumineuses et « éclatantes ». Une subtile sublimation du « brut » qui nous entoure.
Vignette : © Corinne Dauger
