© Louis Stettner
Galerie David Guiraud 5 rue du Perche F-75003 Paris France
La galerie David Guiraud est heureuse d’annoncer l’exposition des œuvres récentes et inédites de Louis Stettner, l’un des derniers grands photographes humanistes encore en activité.
Né en 1922, l’œil de Louis Stettner n’a pas perdu de sa vigueur et ses dernières séries prises à Paris et à New York affichent une énergie et une originalité que l’on prêterait volontiers à un jeune homme. Artiste protéiforme Louis Stettner s’adonne également à la peinture et à la sculpture depuis de nombreuses années.
Durant toute sa carrière Louis Stettner a travaillé en argentique et ses images les plus connues sont en noir et blanc. Il continue à produire des images argentiques qu’il tire lui-même dans sa chambre noire. Deux séries dans l’exposition des œuvres récentes sont exclusivement en noir et blanc : l’amour des trois chaises qui est une réflexion sur les multiples combinaisons que trois chaises peuvent offrir aux regards curieux et l’usine à brique de Sacco et Vanzetti qui est un hommage et une promenade dans l’usine en ruine ou les deux condamnés travaillèrent ; ici les compositions graphiques sont rigoureuses et les paysages parfois inquiétants.
Il est moins connu que depuis les années 1960, Louis Stettner compose beaucoup d’images en couleurs qu’il fait tirer sur un papier Cibachrome par M. Dufour, reconnu pour la qualité de son travail dans cette technique. Deux autres séries sont essentiellement en couleur : les natures mortes qui sont des objets chinés aux puces et recyclés pour faire ressortir de leur mise en scène, une nouvelle modernité. Et les images prises à Paris et à New York qui sont dans la tradition humaniste de la photographie de Louis Stettner. Les images de New York sont d’une extraordinaire puissance graphique et abstraite ; elles sont d’autant plus impressionnantes qu’elles sont tirées dans un superbe format de 60 sur 80 cm et limitées à 5 exemplaires. Elles sont à voir absolument !
Louis Stettner voit des choses que nul autre que lui ne décèle et que nous finissons par apercevoir aussi en regardant ses photographies. La photographie n’est-elle pas faite pour dévoiler ce que nos yeux ne peuvent voir ? Réponse le 4 novembre à 18h au 5 rue du Perche avec Louis Stettner.
Vignette : © Louis Stettner