Galerie 291 Paris 75014 75014 Paris
Aux débuts de la photographie, un très long temps de pose était indispensable pour sensibiliser les plaques négatives. Tout ce qui n’était pas absolument immobile pendant la prise de vue laissait une trace plus ou moins visible qui venait « salir » l’image. Un seul élément tirait au contraire parti de cet inconvénient technique : l’eau.
En mouvement pendant toute la durée de la prise de vue, l’eau laissait en effet, sur le tirage, une empreinte lumineuse, éthérée, d’une beauté presque irréelle. Cette recherche du merveilleux à travers une technique censée rendre un reflet exact et incontestable de la réalité peut être considérée comme la première représentation artistique du mouvement en photographie.
En contrepoint de cette exposition, un des sujets les plus représentés depuis l’art pariétal, le corps humain.