
NOCTIGARE
ou « fenêtres » sur la ville endormie
Au cœur de Paris, la Gare de l'Est vit au rythme de l'Homme. La nuit, elle semble dormir. Tout s'arrête pour laisser place à un vide à forte identité, un « entre-deux » mis en scène par un éclairage urbain. Passages souterrains, quais et rails, auvents et caténaires structurent ce territoire ferroviaire pour créer un maillage, sorte de résille plus ou moins dense qui encadre et met en valeur la ville endormie.
C'est à travers des fentes, des « fenêtres » que nous découvrons ainsi l'espace urbain qui flanque et enjambe l'espace ferroviaire. Evadons nous plus loin encore à travers ces tableaux nocturnes et écoutons les murmures de la ville par delà le décor architectural.
Véronique Samson, photojournaliste