© Laura Henno
Centre Photographique d'Ile de France Avenue de la République, 107 77340 Pontault-Combault France
Laura Henno - La route du retour (vignette).
Laura Henno construit des images qui rendent palpable une extrême tension entre l'intériorité de ses jeunes modèles et une réalité extérieure. Le rapport d'étrangeté qu'entretiennent ces figures avec l'espace qui les entoure, l'indétermination qui en résulte, renvoient le regardeur à une position inconfortable faite de fascination et d'une sensation d'intrusion. Pour son exposition au CPIF, elle présente les dernières oeuvres produites lors d'une résidence à Saint-Denis de la Réunion, à travers lesquelles elle met en scène des adolescents en exil dans des paysages dont la luxuriance ajoute à l'intrigue de ces temps suspendus.
Laura Henno est née en 1976. Elle vit et travaille à Paris. La galerie Les filles du Calvaire la représente.
L'exposition de Laura Henno est coproduite par le Château d'Eau à Toulouse, la Galerie Le Lieu à Lorient, Image/imatge à Orthez, l'Artothèque de Vitré, l'Artothèque du réseau des médiathèques de La Roche-sur-Yon, le Centre Régional de la Photographie du Nord Pas-de-Calais à Douchy-les-Mines, le Pavillon Vendôme à Clichy, la galerie Les filles du calvaire à Paris et le Centre Photographique d'Île-de-France. Les photographies réalisées à la Réunion ont bénéficiées du soutien du FRAC Réunion, de l'ESBA Réunion, de la SCAM et du Musée Léon Dierx de Saint-Denis de la Réunion.
L'exposition s'accompagne d'une monographie publiée aux éditions Filigranes, Summer Crossing – Laura Henno avec des textes de Yves Brochard et Raphaëlle Stopin.
Sarah Ritter - Nos heures
© Sarah Ritter
Sarah Ritter observe et prélève des instants auxquels elle confère une manière d'éternité. Ces images sans dramaturgie ni spectaculaire fragmentent le réel, l'éclatent, sans que le spectateur puisse s'accrocher à une trame narrative. « Des images qui résisteraient à la volonté de circonscrire, de dire, de réduire l'image à une simple mise en mots et qui s'affirmeraient comme des blocs d'affect ». Les espaces, les corps, les choses, jusqu' à leurs plis s'offrent et se dérobent dans un même temps, dans un va-et-vient entre fragilité et pesanteur, mélancolie et rugosité, dans un jeu de lutte contre l'invisible, l'indicible, par le photographique.
Sarah Ritter est née en 1978. Elle vit et travaille à Besançon.