
© Catherine Raynal
Galerie VivoEquidem 113, rue du Cherche-Midi F-75006 Paris France
Il apparaît par conséquent que ses engagements artistiques sont globalement et par nature des propos à la première personne. L'équivalent dans la littérature à un texte où le narrateur se met en scène par l'utilisation du "je". Les propositions de dialogues entre l'œuvre et le spectateur sont donc réduites et laissent plutôt place à un monologue parfois entêtant, mais d'une évidente homogénéité...
Après la première partie (CORPS À CORPS) où l’artiste soulignait l’ambivalence de la condition humaine en considérant sa condition corporelle, Catherine Raynal exprime cette fois les enjeux de la transmission sous la forme de bouches muettes, d’une triple bande-son et d’une installation de livres brûlés sur des stèles.
L’ensemble permet une expérimentation en déphasage de stimuli conventionnellement attribués à des perceptions précises : la bouche avec la mise en forme de la voix, le son environnant l’individu d’une ambiance à laquelle il ne peut échapper et le livre brûlé, transformé finalement en objet impossible à manipuler.