© Insook Kim, Saturday Nights
Galerie Paris-Beijing Paris Galerie Paris-Beijing 62 rue de Turbigo 75003 Paris France
Sous ce titre ambitieux ne se cache pas une volonté d’exhaustivité mais plutôt une envie d’exposer au public un panel subjectif mais que nous espérons cohérent de la nouvelle création photographique en Corée ces dernières années.
Nous parlons de Corée mais devrions dire Corée du sud, ce petit pays si discret, coincé entre les deux géants asiatiques chinois et Japonais, et que l’on évoque généralement dans la presse que pour mieux resituer le conflit qui l’oppose à son si gênant frère ennemi, celui du nord.
Et pourtant, depuis les années 1980, on assiste au développement fulgurant du « Pays du Matin calme ». Que de chemin parcouru depuis la guerre de Corée (1950-53) qui a dévasté la république : en quelques décennies, la Corée du Sud est passée de pays du tiers-monde au rang de pays fortement industrialisé. Il suffit d’avoir la chance de s’y rendre pour constater son dynamisme tant économique que culturel, ses paysages urbains en perpétuel développement, sa scène artistique d’une vigueur exceptionnelle portée notamment par son cinéma et par des musées, festivals, foires d’art contemporain et autres biennales d’envergures internationales; Pas un jour sans qu’une nouvelle galerie d’art ouvre ses portes à Séoul…
© Won Seung Won, My age of 7
La photographie? Elle même en plein boom, à la fois riche et vibrante… Quel meilleur medium pouvait-on choisir pour mettre en avant tous ces bouleversements et exprimer les incertitudes comme les mutations sociologiques qui en découlent ?
C’est donc tout naturellement que la jeune garde artistique, une génération née à la fin des années 70, s’est largement emparée du medium photographique afin de témoigner de la richesse, de l’identité et de la complexité de leur pays si méconnu.
Vignette: © Insook Kim, Saturday Night