
© Delphine Sauret
Centre Permanent de la Photographie Maison Chazaly 48310 Fournels
L’image est son média, de façon très intuitive. Ses journées sont ponctuées de fragmentations mentales de l’espace environnant afin d’immortaliser l’instant et l’enfermer dans une composition picturale souvent serrée, sans échappatoire. C’est ainsi que Delphine Sauret s’approprie l’espace. Les arbres ont toujours étés au cœur de ses préoccupations photographiques. Elle les questionne depuis sa première série en 1997, débusque leurs cicatrices, relève leurs analogies, souvent présentes, avec le corps humains. Les plans étaient rapprochés, la matière mise en exergue. Aujourd’hui, à travers cette série, elle élargit son angle de vue afin d’élargir sa pensée et sa quête. Elle s’oriente vers des portraits moins intimes de cette « Mère Nature » si généreuse et envisage des horizons plus larges axés sur l’impression instantanée. Cependant, l’idée d’enfermement reste présente.
A travers la balade d’Alice inspirée par le conte de Lewis Carroll, cette exposition nous parle d’une nature en transformation ; le bois nous rappelle notre rapport au temps où tout est en perpétuelle mouvance.
Histoire de la vie et de la mort.
Pour cette série Delphine Sauret a privilégié le support au rendu. Ces images sont imprimées sur Latex en cours d’élaboration. Ce choix contribue à l’aboutissement de sa démarche et de son histoire avec les arbres.
« Prends cette histoire, chère Alice !
place-la, de ta douce main,
Là où les rêves de l'Enfance
Reposent, lorsqu'ils ont pris fin,
Comme des guirlandes fanées
Cueillies en un pays lointain. »
- Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll