© Maurizio Galimberti
Le succès rencontré par l’exposition des aquarelles du grand écrivain américain Henry Miller a incité Dorothy’s Gallery à poursuivre son exploration de la légendaire histoire populaire et culturelle de l’Amérique du XXème, en mettant en avant le double talent des légendes de la scène psychédélique.Dans le cadre de cette exposition, la galerie présente des mosaïques de polaroids de Maurizio Galimberti.
Maurizio Galimberti, né à Côme en 1965, a commencé la photographie dès son plus jeune âge, mais c’est dans les années 90 qu’il s’y consacre entièremement développant son travail de recherche autour du Polaroid dont la technique et les couleurs le fascinaient.
En 1991, il devient photographe officiel pour Polaroid Italia et développe son travail de mosaïque influencé par le futurisme de Boccioni et le mouvement cinétique de Duchamps.
En un instant, Galimberti parvient à visualiser la déconstruction complexe du sujet qu’il veut photographier. Cette déconstruction est mathématique dans sa rigueur et musicale dans son harmonie.
En 1999, il atteint la première place du classement des photographes portraitistes du magazine Class. Grâce à la gloire acquise par ses représentations uniques, il est invité en tant que portraitiste officiel du Festival du Film de Venise. En 2003, son portrait de Johnny Depp apparait en couverture du Times Magazine.
Le travail de Maurizio Galimberti ne s’arrête pas à ces portraits de stars. Sa recherche de déconstruction photographique se prête également aux paysages urbains et bâtiments. L’abstraction et le motif deviennent le sujet dans une vision kaléidoscopique du monde.