Des rencontres comme celles de Marcel Coen, Fédérico Cimatti ou Denis Jobron entérineront son envie de devenir photographe professionnel/ Avec eux, il apprendra les règles de la composition, les techniques de studio et l’alchimie du laboratoire. Il réalisera sa première commande avec le catalogue Madeleine Vionnet pour le musée de la mode de Marseille.
Mais c’est lors de ses voyages aux Etat-Unis, Australie et Brésil qu’il trouve son terrain de jeux : le plaisir de l’extérieur et de la lumière naturelle. Il déménage à Paris ou son activité se développe. Les campagnes publicitaires, séries de mode et portraits pour des magazines internationaux s’enchaînent. En parallèle, il aiguise son travail personnel sur d’intimes instants, qui l’amènent de la route de « Busca Vida »à « contre-nature », du portrait à la dépouille. Malgré l’exploration de nouvelles techniques digitales, il reste attaché au procédé argentique, qui pour lui garde tout son mystère.
Thème récurrent, l’eau s’infiltre souvent dans son travail comme un besoin de liberté. Epris du corps de la femme, il l’associe à la nature et décline sa fascination jusque dans les profondeurs aquatiques. Plusieurs années on été nécessaires à la mise en oeuvre de sa mythologie personnelle, de Déos aux calanques de Sormiou, retour aux origines. Il en découle une recherche visuelle qui aboutit à l’univers photographique de « Naïades Néréides », un travail qui rassemble 88 photographies féériques dans un livre et dont certaines seront aussi exposées du 9 au 15 Décembre 2010 chez acte2galerie.