CREATION PARTAGEE (Atelier photographique mené par Jean Hincker auprès des personnes détenues du centre pénitentiaire de Mont de Marsan) Quand j’ai reçu par courrier électronique une proposition d’atelier photographique en milieu carcéral, j’étais loin de mesurer le challenge qu’Arnaud Jolly, coordonnateur culturel du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) me demandait de relever. Déjà le vocabulaire employé – carcéral, pénitentiaire, détention, écrou, cellule … – restait obscur pour moi et aussi me glaçait le sang. Alors ma première visite fut réellement un choc, une véritable secousse visuelle et émotionnelle. Je pense que cette sensation est partagée par tous lors de la première visite. Ensuite quel défi que de réaliser avec les détenus de trois bâtiments (Centre de détention 1, Centre de détention 2, Maison d’arrêt 1) des images dans un espace réduit qui est celui d’une salle d’activité avec pour tout décor des chaises et une table . Puis le traumatisme a fait place à un certain attachement. Les ateliers photographiques ont débuté et l’humain a progressivement dominé. Dans un premier temps nous avons organisé des sorties à l’intérieur de la prison, dans les différents lieux de vies tels que la salle du culte, les cuisines, les Unités de Vie Familiale, les salles de cours, les parloirs, le gymnase, le stade, la bibliothèque, la salle de musculation et les cellules. Par petits groupes, j’ai tenté d’initier les détenus à la photographie à travers un regard et une démarche d’auteur. Je leur ai confié mon matériel de prise de vue et ils se sont prêtés au jeu du photographe tantôt reporter, tantôt plasticien ou encore portraitiste avec, pour certains, un enthousiasme réel. Ensuite nous sommes passés au stade nécessaire de la post-production, autrement dit de la retouche numérique. Le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation avait acheté des licences du logiciel de retouche d’image Photoshop et nous a permis de travailler les photographies en salle informatique. Les détenus on ainsi découvert les secrets et la magie du traitement numérique d’images. J’espère que cette expérience de création partagée restera ancrée dans l ‘esprit des participants. En tout cas c’est un travail qui restera enfoui dans celui de l’intervenant. Quand j’ai reçu par courrier électronique une proposition d’atelier photographique en milieu carcéral, j’étais loin de mesurer le challenge qu’Arnaud Jolly, coordonnateur culturel du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) me demandait de relever. Déjà le vocabulaire employé – carcéral, pénitentiaire, détention, écrou, cellule … – restait obscur pour moi et aussi me glaçait le sang. Alors ma première visite fut réellement un choc, une véritable secousse visuelle et émotionnelle. Je pense que cette sensation est partagée par tous lors de la première visite. Ensuite quel défi que de réaliser avec les détenus de trois bâtiments (Centre de détention 1, Centre de détention 2, Maison d’arrêt 1) des images dans un espace réduit qui est celui d’une salle d’activité avec pour tout décor des chaises et une table . Puis le traumatisme a fait place à un certain attachement. Les ateliers photographiques ont débuté et l’humain a progressivement dominé. Dans un premier temps nous avons organisé des sorties à l’intérieur de la prison, dans les différents lieux de vies tels que la salle du culte, les cuisines, les Unités de Vie Familiale, les salles de cours, les parloirs, le gymnase, le stade, la bibliothèque, la salle de musculation et les cellules. Par petits groupes, j’ai tenté d’initier les détenus à la photographie à travers un regard et une démarche d’auteur. Je leur ai confié mon matériel de prise de vue et ils se sont prêtés au jeu du photographe tantôt reporter, tantôt plasticien ou encore portraitiste avec, pour certains, un enthousiasme réel. Ensuite nous sommes passés au stade nécessaire de la post-production, autrement dit de la retouche numérique. Le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation avait acheté des licences du logiciel de retouche d’image Photoshop et nous a permis de travailler les photographies en salle informatique. Les détenus on ainsi découvert les secrets et la magie du traitement numérique d’images. J’espère que cette expérience de création partagée restera ancrée dans l ‘esprit des participants. En tout cas c’est un travail qui restera enfoui dans celui de l’intervenant. Quand j’ai reçu par courrier électronique une proposition d’atelier photographique en milieu carcéral, j’étais loin de mesurer le challenge qu’Arnaud Jolly, coordonnateur culturel du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) me demandait de relever. Déjà le vocabulaire employé – carcéral, pénitentiaire, détention, écrou, cellule … – restait obscur pour moi et aussi me glaçait le sang. Alors ma première visite fut réellement un choc, une véritable secousse visuelle et émotionnelle. Je pense que cette sensation est partagée par tous lors de la première visite. Ensuite quel défi que de réaliser avec les détenus de trois bâtiments (Centre de détention 1, Centre de détention 2, Maison d’arrêt 1) des images dans un espace réduit qui est celui d’une salle d’activité avec pour tout décor des chaises et une table . Puis le traumatisme a fait place à un certain attachement. Les ateliers photographiques ont débuté et l’humain a progressivement dominé. Dans un premier temps nous avons organisé des sorties à l’intérieur de la prison, dans les différents lieux de vies tels que la salle du culte, les cuisines, les Unités de Vie Familiale, les salles de cours, les parloirs, le gymnase, le stade, la bibliothèque, la salle de musculation et les cellules. Par petits groupes, j’ai tenté d’initier les détenus à la photographie à travers un regard et une démarche d’auteur. Je leur ai confié mon matériel de prise de vue et ils se sont prêtés au jeu du photographe tantôt reporter, tantôt plasticien ou encore portraitiste avec, pour certains, un enthousiasme réel. Ensuite nous sommes passés au stade nécessaire de la post-production, autrement dit de la retouche numérique. Le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation avait acheté des licences du logiciel de retouche d’image Photoshop et nous a permis de travailler les photographies en salle informatique. Les détenus on ainsi découvert les secrets et la magie du traitement numérique d’images. J’espère que cette expérience de création partagée restera ancrée dans l ‘esprit des participants. En tout cas c’est un travail qui restera enfoui dans celui de l’intervenant. Jean Hincker
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