
New heArt citY GALLERY 10 rue de Picardie 75003 Paris France
Du 18 septembre au 20 octobre 2010, la New heArt CitY Gallery propose une exposition photographique autour de sa thématique phare : New York.
Les visions des deux photographes présentés, Morgane Launay et Bertrand Vacarisas, se répondent ; l’une est riche de témoignages humains, l’autre est plus urbaine et graphique.
Morgane Launay brosse un portrait subjectif de la ville, vue par ses habitants. Ses photographies sont réunies dans l’ouvrage qu’elle présentera lors de l'événement : My New York, portraits of a town.
Bertrand Vacarisas interroge la place des individus dans les mégalopoles mais aussi les empreintes qu’ils peuvent laisser dans notre environnement urbain.
Morgane Launay
Morgane Launay est une jeune photographe qui vit à Paris. Issue du milieu audiovisuel, elle se dirige par passion vers la photographie. Dès le début, elle s’intéresse aux hommes et aux femmes qui l’entourent, à l'humain et à son identité particulière. Elle fonde sa démarche artistique autour de la notion de témoignage (vidéo ou photographique), en partant d'un lieu (Berlin, New York...) ou d'un sentiment (le cri, la folie, ....).
My New York, portraits d'une ville est un reportage photographique qui retranscrit, à travers le portrait de quelques habitants, une vision morcelée mais pleine de sens. Loin des clichés touristiques, la ville, gigantesque usine à rêves, devient humaine et personnelle.
Chaque témoignage évoqué, qu'il s'agisse d'une forêt dans le Bronx ou d'un loft à Manhattan, révèle une part intime qui transcende la ville ; l’espace d’un instant, elle n’existe plus qu’au travers de ses habitants.
Bertrand Vacarisas
Depuis son arrivée à Paris, il y a plus de dix ans, les mégalopoles l'ont toujours intrigué.
Son art s’exprime autour du visuel (vidéos, reportages…) mais c’est surtout la photographie qui lui a permis d’explorer les richesses de la ville : l’art de rue (graffiti, collage ou pochoir), l’architecture ou encore le rapport entre la publicité et les habitants.
A partir de 2004, son travail s’est tourné vers la notion d’identité et New York s’est imposée comme moteur de ce projet.
« J’ai eu, comme beaucoup de nouveaux voyageurs arrivés à New-York, un étrange sentiment de familiarité. L’ambiance, les lieux, les gens me renvoyaient des images prédigérées par tous les films et séries TV que j’ai vus depuis mon enfance. Brooklyn, Manhattan, le Queens… une familiarité cinématographique.
Cette ville a été incroyable par sa capacité à surprendre malgré ce sentiment particulier de "déjà-vu" qui m’a suivi le long du voyage. Mon travail photographique, sur la place de l’individu dans les mégalopoles, avait trouvé en New-York, un sujet prometteur, un décor permanent pour composer des images. »