Atelier Gustave 36, rue Boissonade 75014 Paris France
Nus d’été par Philippe Blache Motivations sur l'acte de photographier.
Par opposition à l'accélération de la vie, où nous perdons notre temps à gagner notre vie, celle-ci semble vide et dispersée, je propose des images qui nous incitent au calme et à la recherche du sens de la vie .
La théâtralisation de l'espace par la lumière m'a toujours fasciné, cette lumière habille les objets photographiés d'un atour qui peut être mystique et nous renvois vers un espace spirituel qui nourri la pensée contemporaine. La métamorphose par le traitement en N&B du réel ouvre une dimension onirique et mobilise l'imaginaire. C'est ce qui ce qui me plait et j'y reste viscéralement attaché.
Les maisons abandonnés du rêve américain par Molly Lowe
A la fin de la ruée vers l’or, entre 1890 et 1920, l’Ouest américain montre une succession de villes fantômes que les habitants ont désertées au profit de grandes métropoles, où ils ont le sentiment d’une sécurité économique et sociale plus grande. L’abandon est total et instantané. Cent ans plus tard, fin 2008, de nouvelles villes fantômes se forment à travers les Etats-Unis. La récession économique et la crises des subprimes, comme en son temps le retour à la réalité des chercheurs d’or, précipitent la fin d’un éternel rêve américain, celui de la course à la richesse et à la possession.
Il n’y a qu’aux Etats-Unis, que tant de gens ont été contraints de quitter si soudainement leur domicile. Ce mélange d’illusions perdues, de naïveté, mais aussi de résilience et de courage dans l’adversité, m’a très fortement impressionné lors de plusieurs voyages que j’ai pu faire en 2008 dans l’Ouest américain. Les maisons des subprimes, ouvertes aux quatre vents, ressemblent aux villes fantômes du XIXe siècle. Un monde étrange où tout à coup ne subsisterait plus que la trace des vies interrompues, fragiles témoin d’une économie sans âme.
Visiter des expositions est déjà un plaisir, mais rencontrer leurs auteurs est un vrai bonheur pour moi.
Je remercie tous ceux qui ont bien voulu poser devant mon appareil car il est bien évident que les photographes préfèrent être derrière l’objectif que devant.