Itinéraire(s) 17 bis rue de l'Agal 30170 St. Hippolyte du Fort France
Sylvie Biscioni – Passage des panoramas J'ai tout de suite aimé ce format : le panoramique. C'est une photo généreuse, qui laisse à voir en plus, même si ce n'est rien. Olivia Bruynoghe – Central Park Olivia Bruynoghe est belge et vit à Paris. Elle est scripte sur des tournages de films de fiction qui l’entraînent au quatre coins du monde. Ces voyages sont source d’inspiration et le début de son travail photographique. Nous pourrons découvrir au cours de cette exposition quelques instants choisis parmi les escales africaines, new-yorkaises ou simplement parisiennes. Portraits, paysages, arbres, chiens… en noir et blanc. La couleur apparaît sous des formes plus diverses, comme un désir de s’écarter de la réalité. A la recherche de lumières et d’ambiances particulières. Bruno Cordonnier – Ruines Il s’agit d’un travail photographique sur la mémoire, basé sur des paysages de ruines. Je m’interroge sur ce que notre époque, notre civilisation va laisser comme histoire, comme vestiges. Je photographie en France des lieux actuels comme s’ils étaient des ruines anciennes. Pedro Lombardi – Rio de la Plata Michel Loye – Les monts des illusions Philippe Sohiez – Ostende malgré lui Cuisine de photos Lorsque Philippe Sohiez va au marché, son petit panier sous son bras, il achète toujours du poisson, sans doute en souvenir de ses années nantaises, bien connues pour feu le Festival des Allumés. Philippe est rentré à Paris... Mais lui et ses photos sont toujours allumés. Je le connais depuis 13 ans. J’ai eu l’occasion de manger du poisson chez lui, avec le souvenir ému d’un colin tiède, pommes vapeur, servi avec une mayonnaise. Philippe Sohiez est un excellent cuisinier. Il est photographe comme il est cuisinier. Les mélanges, les dosages, précis, dont le résultat est remarquable, on les retrouve avec subtilité, précision, dans la manière de doser ses compositions. Philippe Sohiez a été formé en Belgique et marqué par un esprit surréaliste qu’il arrange à sa sauce personnelle. Son amour sensuel des femmes se voit sur les nombreux portraits qu’il réalise avec une lumière qui caresse la fragilité des modèles... Ses photos puissantes, poétiques, vous emmènent là où pointe une légère angoisse, comme si le colin se réveillait dans l’assiette... Non, cette blague ! Il dort encore... Bruno de Baecque Regardeur professionnel, créateur des visites Vu sous cet angle