Centre européen du résistant déporté Site de l'ancien camp de Natzweiler DIACVG Alsace Route départementale 130 67130 NATZWILLER
Le 23 juillet 1960, sous un ciel gris, le Général de Gaulle, Président de la République française, inaugurait le Mémorial national de la Déportation, sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler, au Struthof.
Derrière l’immense drapeau tricolore recouvrant la face intérieure de la haute flamme de pierre que le Général allait bientôt découvrir, se dressait la silhouette d’un homme amaigri, mais debout, symbole de la dignité des déportés, Hommes malgré et contre tout, contre la barbarie nazie qui voulait les réduire à néant.
Entouré de deux de ses ministres, résistants et déportés, Edmond MICHELET et Pierre SUDREAU, le Président de la République est venu se recueillir, au milieu d’une foule nombreuse et émue. Photographes de presse, caméras de la télévision française et caméras d’amateurs ont immortalisé le moment sur pellicule.
En 2010, nous célébrons non seulement le cinquantenaire de ce monument, mais surtout 50 années de mémoire vive et vivante, jalonnées de rencontres, de cérémonies, de réalisations muséographiques et pédagogiques, de projets.
Cet anniversaire est l’occasion de vous présenter deux parcours de visite au coeur du musée.
Le premier est consacré à l’histoire du monument et à son inauguration par le Général DE GAULLE : pourquoi ce monument ? Comment l’architecte Bertrand MONNET en est-il arrivé à ce dessin? Quels sont les symboles forts de cette flamme de près de 41 mètres de haut, phare de vigilance toujours présent devant nos yeux et à nos consciences ? (vitrines et panneaux imprimés sur toile) Le second montre le Général de Gaulleaulle et le souvenir de la déportation, de l’accueil des déportées de Ravensbrück à la gare de l’Est en 1945, à sa visite sur le site d’Auschwitz en 1967. (panneaux sur vinyle) Les deux parcours se rejoignent à la fin du musée… Ils s’achèvent par une sélection – parmi des milliers d’images ! – de moments forts, montrant évolution et continuité dans les cérémonies au Struthof et représentatifs d’un souvenir national et européen, vivant, fortifié, transmis de génération en génération, et au-delà des frontières.