Galerie 64BIS 64BIS, AVENUE DE NEW YORK 75016 PARIS France
A l’heure ou le Parlement vient d’adopter définitivement le projet de loi por tant sur le Grand Paris, la Galerie 64bis a décidé de donner la parole aux ar tistes qui travaillent sur le thème fascinant de la ville et a ainsi le plaisir de présenter l’exposition de groupe « Fragmentations Urbaines » , composée de quatre jeunes ar tistes français : Tadzio, Armelle Caron, Francois Mazabraud et Marion Orel.
Ces quatre ar tistes de talent ont en effet une passion commune pour la ville.
Pour les millions de personnes qui vivent dans une ville de par le monde, celle-la ne prend l’apparence que d’un simple lieu, de nue de toute humanite, en raison de cette frénésie urbaine qui nous envahit. Les quatre ar tistes que nous exposons aujourd’hui ont décidé, au sein de leur création artistique, de s’arrêter sur ce lieu de vie qu’est la ville transformée en fragments poétiques. En effet, en réalisant un travail de déconstruction / reconstruction de ces lieux, les artistes se réapproprient alors l’espace de la ville. Tadzio voit dans la notion de mouvement l’essence meme de la société actuelle. Dans une volonté d’abstraction, l’artiste de construit les mouvements d’un individu réduit a une simple silhouette. Le choix du diptyque renforce cette fragmentation et met sur un pied d’égalité l’homme et le lieu ; ce dernier est representé par une surface plane, immobile et pour tant changeante, car soumise aux effets du temps. L’homme est, quant a lui, fragmenté, figé dans sa poursuite du temps. Armelle Caron se réapproprie une ville, grâce à sa topographie. En partant d’une vision formelle et fragmentée de car te urbaine, l’artiste parvient à envisager une dimension nouvelle de la ville, qui prend alors une forme radicalement différente, devenant alors triée et rangée. La subjectivité de l’ar tiste transforme la ville en un lieu poétique quasi littéraire. Francois Mazabraud se concentre sur les flux de marchandises et d’informations qui composent un espace, montrant dans ses oeuvres une fragmentation de la ville qui fait écho à la multitude de circuits et de réseaux du monde actuel. La représentation de la ville symbolise alors une idée de pouvoir, « des impasses en hauteur que j’ai renversées » , ainsi que l’explique l’ar tiste. Marion Orel a choisi de mettre en avant les elements de la vie quotidienne qui sont entres dans le cadre du banal et dont la symbolique est pour tant tres for te. Des fragments des tickets de metro ou de tram ensuite assembles, deviennent alors la possibilite d’un ailleurs, d’un voyage, dépassant le simple trajet quotidien.
A l’occasion de cette exposition, nous avons eu le plaisir de faire appel au commissaire d’exposition Adrien Pasternak, que nous remercions ici pour son action au sein de ce beau projet.