Le travail de Hanna Husberg évolue entre une pratique régulière de la vidéo, des interventions ponctuelles in-situ, et plusieurs projets d'installation mettant en jeu divers aspects de notre perception physique et visuelle.
L'observation de la matière, la façon dont l'eau passe d'un état à un autre, les mouvements internes du liquide ou du gaz, transmission, photosynthèse, mutation et évolution, qu'elle soit naturelle ou artificielle, constitue une des sources conceptuelles de ses recherches les plus récentes, comme le projet "Dead zone", qui reconstitue de façon artificiel le phénomène de zone morte ou zone anoxique, que l'on observe dans les mers et les lacs atteint par des efflorescences algales.
Dans le cadre de l'exposition proposée à l'espace Jeune Création, Hanna présente, “skogsö” 4’09, “vass” 3’ et “mustikka”, un ensemble qui renvoie à sa terre natale reprenant le proverbe finnois “ Fraise, ma propre terre, myrtille la terre d’ailleurs” dans l’espace fréquenté par les vibrations du métro parisien.
Une situation duale, hybride, tel le contraste entre le groupe de spatules rosées du pavillon “Fauna de l’Indonésie”, et le conservatoire d'un zoo moscovite sous la neige." - Jb. Calistru