La galerie Mirabilia présente durant le printemps 2010 une exposition rétrospective de l’œuvre photographique de Jean-Luc Meyssonnier. Cet artiste, dont la démarche exigeante se poursuit depuis les années 80, procède toujours par séries, privilégiant l’usage du noir et blanc. Ce n’est pas le paysage qu’il cherche à restituer dans ses images, mais des surfaces – la pierre, la neige, l’eau - sur lesquelles viennent s’inscrire, une faille, une branche, une touffe d’herbe, tels des signes graphiques. Il aime jouer avec les mystères de la vision, ses illusions, ses prodiges : l’inversion des valeurs, le blanc saturé effaçant les ombres, et parfois au contraire la densité des noirs. Charles-Henri Favrod qui dirigea le Musée de l’Elysée à Lausanne en louait la précision d’expression.
Le travail de Meyssonnier a fait l’objet d’expositions personnelles à Paris, Lyon, Bourges ainsi qu’en Suisse. Il a participé à de nombreuses expositions collectives notamment, à Lausanne, Bienne, Annecy, Le Mans, Lyon, Royan. Parallèlement il a été invité à collaborer aux ouvrages d’art et catalogues de plusieurs artistes, (François Burland, Gérard Lattier, et très récemment Michel Sima, dont il fut le tireur attitré).