Krisal Galerie 25 rue du Pont-Neuf 1227 Carouge-Genève Suisse
« L’humanisme, ce n’est pas de dire : « ce que j’ai fait, aucun animal ne l’aurait fait », c’est dire : « Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête ». André Malraux
Que serions-nous sans nos amis les bêtes ? Tantôt élevés, tantôt entrainés, les animaux partagent le quotidien de l’homme d’une multitude de façon. L’agriculteur nourrit, soigne, préserve ses vaches ou ses cochons. Le cavalier repousse les limites de sa monture. L’éleveur dresse son cheval, parfois même lui parle et fait honneur à ce quelque chose de majestueux que possède l’équitation. Il est donc indéniable qu’au XXIe siècle l’homme a non seulement apprivoisé la bête qui sommeille en lui, mais a su tisser une relation avec celle qui l’entoure. Une relation d’amour, de respect et de complicité. La Galerie Krisal a voulu montrer à Genève cette relation si particulière à travers l’objectif de Yann
Arthus Bertrand.
Lorsqu’on évoque le nom de Yann Arthus Bertrand, chacun d’entre nous possède le souvenir de ses photographies panoramiques, La Terre vue du Ciel, exposées dans nos villes, où nous avons pu contempler la beauté de notre planète. Cependant, nous avons voulu raconter une autre histoire du photographe : celle de son amour pour nos amis les bêtes. Yann Arthus Bertrand se confronte au monde des animaux dès 1967 alors qu’il dirige une réserve animalière dans le centre de la France. Il s’envole ensuite pour le Kenya et étudie la majesté du Roi des bêtes : le lion. Muni d’un appareil photographique et à bord de sa montgolfière, l’artiste en devenir rencontre son art. Au début des années 1990, alors qu’il participe au Salon de l’agriculture parisien, le photographe est saisi par la relation des éleveurs et de leurs bestiaux et décide de les immortaliser à travers son objectif. Au fil des ans, Yann Arthus Bertrand et son équipe réalisent un inventaire raisonné des plus belles espèces de bestiaux en France et à l’étranger. Dans la continuité de sa série de portrait d’animaux, le photographe s’immerge dans le monde équestre et témoigne de la relation du cheval et de son cavalier. Tantôt en plein milieu d’un champ, sur les steppes mongoles ou sur un hippodrome de course, Yann Arthus Bertrand voue un hymne à la force et à la beauté du cheval.