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ISABEL MUNOZ aux Chroniques Nomades de Honfleur
Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions
Expositions du 02/07/2005 au 17/07/2005
Terminé
LesGreniersàsel Honfleur
Festival CHRONIQUES NOMADES à Honfleur aux Greniers à Sel de 11h à 19h. www.chroniquesnomades.com Isabel Muñoz, « Les Surma d'Ethiopie » Près de cinquante ethnies cohabitent dans la vallée de l'Omo, au sud-ouest de l'Ethiopie. Dans cette région désolée, où la pratique des razzias est fréquente, les habitants mènent une vie semi-nomade, partent surveiller leurs troupeaux sur les plateaux, passant une partie de leur temps à se décorer mutuellement le corps. Ce corps, Isabel Muñoz en a fait le fil conducteur de son œuvre, qu'il s'agisse de celui des danseurs, des toreros ou de la statuaire baroque. Elle l'interroge ici en suivant la tribu des Surma, pasteurs et guerriers, l'une des dernières à vivre nue malgré les efforts des missionnaires pentecôtistes américains pour les évangéliser et les «civiliser». Pourtant, paré ou peint, le corps, ici, ne paraît jamais nu. Arraché à la nature, il s'affirme au contraire comme objet culturel. Masqué, scarifié, rasé, remodelé, il se fait support de signes et signe lui-même. Les douloureuses scarifications célèbrent la bravoure d'un individu dans les combats interethniques où la kalachnikov tend à remplacer la sagaie. Les peintures corporelles, les coiffures, les parures inscrivent à même la peau de ces jeunes hommes, de ces enfants, de ces vieillards l'identité et la place de chacun, son appartenance à une communauté. Mais pour fonctionnelles qu'elles soient, ces inscriptions dénotent aussi une intention esthétique permanente. Isabel Muñoz explore ces corps, parfois les fragmente, s'attarde au grain de la peau. Si elle s'attache au sens des pratiques, à l'élégance des formes, elle n'y sacrifie jamais la sensualité, servie par des tirages au platine qui rend la chair palpable. Ces corps-architectures sont aussi des corps porteurs de désir. En ce sens, Isabel Muñoz bouleverse les limites traditionnelles entre le genre de la photographie ethnographique, et celui du nu apollinien ou de l'image érotique. Jean-Christian Fleury Crédit photographique : © Isabel Muñoz
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