Jill Greenberg,Courtesy of acte2galerie, Paris, and ClampArt, New York City
Depuis plus de 15 ans, Jill Greenberg photographie un monde de plus en plus intense et aiguisé en créant toutes sortes de portraits des plus intriguants.
Pour sa série « Monkey Portraits » elle a créée des portraits de singes et nous invite à reconsidérer notre rapport à l’origine humaine. Quelque chose d’intriguant nous désoriente : nous nous cherchons à travers leurs expressions, leurs visages, leurs attitudes et physionomies comme une manière de voir en nous.
Sa série la plus récente « End Times » combine beauté et imagerie poignante témoignant d’une pertinence politiquement incorrect et personnelle. En effet ,le sujet de Greenberg est tabou : Le mystère des “Gros chagrins” inconsolables, qui dans un monde d’adulte s’apparenteraient à une terreur insoutenable. Elle utilise une imagerie dérangeante en opposition au courant politiquement correct dominant et participe au débat ouvert du rapport à l’enfance et de ses dangers. Les images de Greenberg sont pointues et saturées, étourdissantes et excentriques, son travail est un mélange de réalisme et d’imagination.
“L’innocent pleure le monde qu’on s’apprête à lui lèguer...
Après deux semaines de négociations chaotiques, le sommet de Copenhague a accouché in extremis d’un accord aux ambitions limitées, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une certitude pourtant... tous les dirigeants s’engagent à poursuivre les parlementations….(sic) Ce n’est donc que partie remise affirment les politiques, tandis que les négociateurs, plus amers craignent que l’intense mobilisation et la formidable énergie qui a précédé le sommet de Copenhague ne s’essouffle. A travers l’exposition ‘End Times’ (La fin des temps), la photographe américaine Jill Greenberg aborde le sujet du développement durable et nous offre une occasion de réfléchir à l’avenir que nous voulons léguer à nos enfants. Les enfants pleurent, crient, exprimant différents degrés de souffrance. De l’insouciance du monde de l’enfance, à l’inconscience du monde des adultes... le faussé se creuse... au risque d’y sombrer. Greenberg met en image, par l’intermédiaire de ces enfants toute la frustration qu’elle ressent vis-à-vis des temps modernes en général. « Ce travail dépeint les sentiments que ressentiraient les enfants s’ils connaissaient l’état du monde qu’on leur lègue » nous explique, Jill Greenberg, toujours très polémique..."
François Gonberg