Alain Pras et Lydie Burguière. Très jeune, il est abonné à Aviation Magazine et au journal Pilote. L'aéronautique le passionne, mais faire voler des maquettes, c'est compliqué, il faut faire partie d'un club. Alors ce sera le train, car c'est un réseau fonctionnel, cela peut s'installer dans une maison. Le déclic de la vocation viendra d'une couverture de pilote, dans lequel on découvre Claude Luther au milieu d'un réseau de style " Nouvelle Orléans " qu'il a construit avec Pierre Atlan et Pierre Merlin, musiciens de jazz comme lui. C'est décidé, il sera maquettiste. Il apprend le métier puis tâte de la lithographie, s'égare dans quelques autres métiers, commence à photographier l'industrie puis entre chez JOUEF en 1977, où il conçoit les collections de bâtiments et de décor. Il participe également activement aux expositions et devient une vedette pour les amateurs de modélisme. Il fait alors connaissance avec Claude Luter. Cette rencontre lui permet de voir le réseau de la " Nouvelle Orléans " qui se trouve dans l'apparteent de la famille Atlan à Paris. En parallèle de son activité de créateur, il publie deux livres destinés aux collectionneurs de trains miniatures et fabrique et fabrique 25 maquettes de gare à l'échelle 1 / 87e pour la première grande exposition du Centre Georges Pompidou " Le Temps des Gares ". Ce premier client lui ouvre les portes de la SNCF, puis de la société Alstom, pour qui il installera en 1998 un nez de TGV, échelle 1 devant la bourse de New-York. Au fil des années, sa clientèle nationale et internationale se diversifie : Airbus, SNECMA, Bombardier, SIEMENS, Technip, Air liquide, Areva... Pendant toutes ces années, il visite des sites industriels, des usines et des ateliers. Il s'imprègne de se qu'il nomme " la beauté industrielle ". Pour mieux se consacrer à la photo début 2009, il vend son entreprise, où 33 collaborateurs reproduisent à toutes les échelles des maquettes pour les plus prestigieuses sociétés industrielles. Aujourd'hui son rêve et de faire passer un message : " oui, les usines sont regardables ".