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Tadeusz Rolke : "Nous étions là (Les Hassidim )"

Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions

Institut Polonais 31, rue Jean Goujon 75008 Paris Tél : 01 53 93 90 10 www.institut.pologne.net Métro Alma-Marceau Horaires d’ouverture : de 10h à 17h les lundi, mardi, jeudi et vendredi ; de 10h à 19h le mercredi. Fermé le week-end. Entrée libre.

Diaporama. Du 13 au 30 juin 2005 à l'Institut Polonais. Dans le cadre l' exposition et du 1er Festival des cultures juives"Le Yiddish à l'honneur", l'Institut Polonais présentera un diaporama du cycle photographique « Nous étions là ». « Depuis très longtemps, je me suis intéressé à l'histoire des Juifs. En tant que photographe, j'ai senti que je devais m'exprimer sur ce sujet. En 1990, alors que je revenais de Lvov, j'ai eu à passer quelques heures à Przemysl. Je me suis rendu dans une librairie où j'ai acheté les «Récits hassidiques » de Martin Buber. Ce livre édifiant m'a amené trois ans plus tard dans la petite ville de Belz où j'ai fait de premières photographies. Peu après, mon ami Jerzy Budziszewski (Joshua Ben Or), un artiste installé à New York m'a convaincu de la nécessité de photographier les lieux liés à l'histoire des Hassidim. Je recherche donc ces lieux, je choisis les cadres de cette réalité, j'évite les détails contemporains tels qu'antennes de télévision, réclames criardes ou voitures garées au hasard. Il y aura encore d'autres photographies de cette nature… ». Tadeusz Rolke Le cycle « Nous étions là » de Tadeusz Rolke est une tentative de reconstruction symbolique du monde des Hassidim qui fascine par sa spiritualité et sa philosophie. Sur les photographies ont été fixées de petites localités éloignées des grands axes, en marge de la civilisation d'aujourd'hui, caractéristiques de l'image qui s'est constituée dans l'imaginaire collectif sur le monde des Hassidim. Tadeusz Rolke s'est lancé dans une tentative de rendre le climat et l'ambiance que cette société pouvait avoir en partage. D'où le soin d'intégrer plus qu'une couche inventée de réalité matérielle dans les éléments photographiés, maisons, ruelles, cours, fragments de prétendue « petite architecture » ou même les paysages.Au regard de ces photos notre imagination se met en marche à partir de scènes reprises de lectures d'Isaac B. Singer, de Julian Stryjkowski ou d'autres écrivains ou de réminiscences qui nous rapprochent sans peine d'un monde riche et mystérieux qui dans la réalité n'existe déjà plus. Les travaux de Tadeusz Rolke sont des photographies actuelles, réalisées dans des lieux que les Hassidim identifient à leur histoire et où ils ont vécu et séjourné. Il ne s'agit pas toujours de lieux de culte d'une signification historique fondamentale comme par exemple la tombe de Baal Shem Tov en Ukraine. Un peu d'histoire ... Le territoire de la monarchie élective de Pologne d'avant les partages a constitué en grande partie le terrain d'activité des Hassidim. Le fondateur de ce mouvement socio-religieux fut le rabbi Izrael ben Eliezer (Baal Shem Tov) qui formula les principes théologiques fondamentaux du hassidisme. Développé ultérieurement par d'autres érudits de l'écriture, entre autres à partir de 1772 par le sage Dov Bera de Miedzyrzecz en Volynie, le hassidisme est devenu un mouvement dont la signification sociale et historique s'est avant tout distinguée par l'acceptation du monde et de l'histoire personnelle considérée comme une manifestation de religiosité placée au-dessus même de toutes les spéculations théologiques et des prières. Les Hassidim se caractérisaient par une immense joie de vivre et par leur acceptation du monde environnant. Le mouvement s'est développé au tournant des XVIII et XIX siècles et il a englobé principalement les territoires du Royaume de Pologne, de la Galicie, de Podolie, de Volynie, de Transcarpathie et d'Ukraine centrale et occidentale. Il s'est perpétué comme phénomène permanent de société et de mœurs jusqu'à la deuxième guerre mondiale où il fut pratiquement anéanti pendant l'Holocauste. Il a survécu de manière dispersée, principalement en Israël et aux Etats- Unis. Les fidèles et les continuateurs du hassidisme gardent jusqu'à ce jour des lieux sacrés, nourris de tradition, liés au culte des tsadiks et où ils font des pèlerinages (Lezajsk, Bobowa pod Tarnowem, Góra Kalwaria ou Belz, Miedzyboze, Braclaw et autres lieux en Ukraine occidentale). Les bourgades, les « shtetl » typiquement juifs tels que Kock, Miedzyrzec Podlaski, Rymanów, Kozienice, Przysucha, les fragments de constructions à la périphérie de localités plus importantes (Lublin par exemple), les lieux physiquement liés à la présence des Hassidim sont des références constitutives de l'histoire des Hassidim. Tadeusz Rolke perpétue de manière spécifique la notation documentaire de ce qu'un autre photographe, Roman Vishniak, aujourd'hui disparu, avait déjà pu enregistrer avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. A ceci près que sur les photos de Tadeusz Rolke il n'y a plus de personnes vivantes, il n'y qu'une tentative fragile d'enregistrer un climat dont personne auparavant n'a pressenti l'existence symbolique et qui avec le temps inexorablement va s'éloigner et disparaître.
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