Myriam Gaumond Bus 410
Galerie Visual Voice 372 Ste-Catherine West #421 Quebec H Montreal Canada
La lumière se reflète sur le verre poli comme l’esprit reflète sur lui-même. Dualité et non-dualité se joignent dans l’aplatissement, révélant des images inédites. Trois réflexions photographiques.
Light reflects on polished glass like the mind reflects on itself. Where duality and non-duality join in the flatness, images emerge for the eyes and mind. Three photographic reflections.
Éric Bolduc est originaire de Saint-Georges de Beauce, il oeuvre et vit à Montréal.
Un simple miroir. Lieu redécouvert, revisité.
L’image construite de l’arabe, l’égyptien, le pharaon. L’empereur ou l’amuseur public, le charmeur de serpent. Le mythe de l’étranger, le gitan, le fakir, le soufi, le mystique, l’inconnu, l’irrationnel.
La recherche de l’alter-ego, du double, de l’ombre, de l’autre. L’impossibilité de l’homme naturel.
A simple mirror. A place rediscovered, revisited. The constructed image of the Arab, the Egyptian, the pharaoh. The emperor or the performer, the snake charmer. The myth of the stranger, the gipsy, the fakir, the Sufi, the mystic, the unknown, the irrational.
The search for the alter-ego, the double, the shadow, the other. The impossibility of the natural man.
Myriam Gaumond est photographe de formation - cégep du Vieux-Montréal 2007.
Paysage fixé dans l'espace et la lumière pris à travers une réflexion, une réalité et un trajet.
Se laisser transporter par l'atmosphère qui se dégage des images, ce hasard qui file sur les vitres d'un autobus, cette attente du retour à la maison.
L’atmosphère étant le principal sujet de l'image. Le regard qui se perd dans le vague, la mise au point se fixe sur le paysage.
Une sensibilité photogénique empruntant au cinéma. Une étude des « effets indirects de la lumière sur le monde réel ».
Landsape fixed in space and light taken through a reflexion, a reality and a trajectory.
To let one-self be transported by what images evoke, this hazard that runs on the windows of a bus, this waiting to be back home.
The atmosphere being the image’s main subject. Looking away and being lost in oblivion, the focus getting fixed on the landscape.
A photogenic sensibility borrowing from cinema. A study of the « indirect effects of light on the real world ».
M’hammed Kilito est d’origine espagnole, il œuvre et vit à Montréal.
La fonction même de l'art, de la photographie, n'est pas de reproduire la nature mais plutôt de l’imiter. Prendre comme lieu de départ l’espace tangible, et libre de le mimer, de le créer, de le doubler et de le brouiller selon son imagination et ses caprices.
Ces photographies ne sauront rendre compte du monde tel qu'on le perçoit, elles serviront de leurre qui nous saisira dans une douce illusion.
The function of art, of photography, is not to reproduce nature but instead to imitate it.
Starting with the tangible space, and free to mimic it, to create, to double it and to scramble it according to the one’s imagination and whims.
These photographs do not take account of the world as we perceive it, they serve as tricks to seize us in a gentle illusion.