Marché Biron 85, rue des Rosiers ou entrée avenue Michelet 93400 Saint-Ouen France
A l’occasion du 4è Mondial de l’Antiquité, le Marché Biron, situé aux Puces de Saint-Ouen,
présente une exposition de 100 photographies du couple mythique John Lennon et Yoko Ono prises par Henry Pessar lors de leur passage à Paris en 1969.
Le fonds exceptionnel des 100 photos d’Henry Pessar constitue un témoignage d’un des tournants de la vie de John Lennon. L’une des photos prises par Henry Pessar a d’ailleurs été publiée en exclusivité pour illustrer le mariage de John Lennon et de Yoko Ono, prononcé dans l’intimité et incognito à Gibraltar le 20 mars 1969 !
Le talent d’Henry Pessar, photographe de stars pour Paris Match, fait de cette exposition l’un des événements artistiques de la rentrée ! Lors du weekend d’inauguration de l’exposition, du 9 au 11 octobre, la musique des Beatles et de John Lennon sera diffusée dans tout le Marché Biron afin de happer le public dans l’univers du plus célèbre groupe du monde.
Le vernissage de l’exposition aura lieu le vendredi 9 octobre, jour d’inauguration du Mondial de l’Antiquité. L’exposition se prolongera jusqu’au lundi 25 octobre 2009 et sera ouverte au public les samedi, dimanche et lundi. L’entrée de l’exposition est gratuite.
Le Marché Biron, crée en 1927, est considéré aujourd’hui comme l’un des plus prestigieux marché d’art en France. Il regroupe 220 antiquaires et marchands d’art et doit sa renommée internationale à plusieurs générations de marchands qui ont bâti leur réputation sur la connaissance profonde et la qualité des œuvres qu’ils proposent : bijoux luminaires, mobilier, orfèvrerie, tableaux, arts graphiques, photos, verrerie...
Les 9, 10 et 11 octobre, ne manquez pas le Mondial de l’Antiquité et retracez les pas de John Lennon et Yoko Ono au Marché Biron !
“Le 19 mars 1969, j’ai revu John Lennon à Paris, en fin de matinée. Il était arrivé dans
la nuit au Plaza Athénée accompagné par sa nouvelle compagne, Yoko Ono. Ils partirent avec moi en taxi pour visiter les Puces.Une fois rue des Rosiers à Saint-Ouen, John me demanda de leur faire découvrir cet endroit qu’il trouvait ‘magique’. Tel fut le mot qu’il employa (...)
J’appris seulement le lendemain le fin mot de l’histoire : John et Yoko étaient partis pour Gibraltar à bord d’un Mystère 20 affrété par leur nouveau manager, Peter Brown. Ils s’étaient mariés, tôt le matin, incognito ‘sans tambour ni trompette’ comme le titra Edgar Schneider dans sa rubrique de Paris-Presse mis en vente à deux heures de l’après-midi. Je lui avais vendu la photo ‘exclusive’ des deux tourtereaux vers sept heures du matin.
Un scoop illustré !”
Henry Pessar
Les photographies d’Henry Pessar au Marché Biron
Une exposition événement au Marché Biron
aux portes de Paris à Saint-Ouen
Henry Pessar photographe de stars du monde entier
Henry Pessar, journaliste, écrivain, photographe pour Paris Match notamment a rencontré et
photographé pendant plus de 30 ans de voyages à travers le monde des personnalités parfois inaccessibles aussi différentes que les Beatles, les Rolling Stones et Bob Dylan, le dictateur Batista, Greta Garbo, Rose Kennedy, l’ex-empereur Bao Daï, Jacqueline Kennedy et Aristote Onassis, Barbara Hutton, Sofia Loren, Gina Lollobrigida... et tant d’autres personnages.
Une chasse, une quête perpétuelle, une soif inextinguible de rencontres, d’amitiés nouvelles.
La passion de voir, de connaître, d’apprendre, de témoigner.
Une exposition événement
Les photographies de John Lennon et Yoko Ono prises par Henry Pessar en mars 1969 sont exposées pour la première fois à Paris, dans leur cadre d’origine, aux Puces de Saint-Ouen.
Les photographies, témoignage d’une déambulation du couple mythique aux Puces, prennent tout leur caractère historique lorsqu’on sait que leur passage à Paris a constitué une escale entre leur mariage à Gibraltar le 20 mars 1969 et leur voyage de noces à Amsterdam.
Henry Pessar a sans doute été la personne la plus proche de John Lennon et Yoko Ono pendant cette escale à Paris !
Le Marché Biron à l’heure du Mondial de l’Antiquité
Le 4è Mondial de l’Antiquité, placé cette année sous le signe de la Gastronomie, attire depuis sa création plusieurs centaines de miliers de visiteurs. L’exposition des photographies d’Henry Pessar fait partie des nombreux événements qui vont animer les Puces de Saint-Ouen et le Marché Biron le weekend du 9 au 11 octobre.
Le Marché Biron naît en 1925 entre l’avenue Michelet et la rue des Rosiers. Il s’agissait déjà à l’époque, en proposant une marchandise bien choisie et référencée dans l’histoire de l’art, de se démarquer des deux marchés concurrents, Malik qui vendait principalement des vêtements, et Vernaison, qui se consacrait à la brocante et à l’objet d’occasion.
Véritable itinéraire des âges de l’histoire de l’art, le Marché Biron décline à travers ses stands (220 actuellement) les différentes variations de ces périodes : objets d’art et mobiliers du XVIIIème, parisien ou provincial, meubles et fastes du XIXème, tableaux, céramiques, Extrême-Orient, objets scientifiques, art–nouveau et art–déco, design, photo, le Marché Biron ouvre large l’éventail de l’Art et accueille tous ses visiteurs, professionnels, amateurs, collectionneurs.
Deux jours avec John Lennon et Yoko Ono
Par Henry Pessar
“Le 19 mars 1969, j’ai revu John Lennon à Paris, en fin de matinée. Il était arrivé dans la nuit au Plaza Athénée accompagné par sa nouvelle compagne, Yoko Ono. Ils partirent avec moi en taxi pour visiter les Puces. Une fois rue des Rosiers à Saint-Ouen, John me demanda de leur faire découvrir cet endroit qu’il trouvait “magique”. Tel fut le mot qu’il employa.
J’ai passé plusieurs heures à jouer le cicérone avant de déjeuner avec eux dans un modeste restaurant vietnamien. Vers la fin de l’après-midi, passionné par tout ce qu’il voyait, le couple regagna enfin son hôtel. John me demanda de les suivre dans leur suite afin d’aller changer dès le lendemain au marché Malik deux ou trois jeans usagés dont la taille ne leur convenait pas.
Tous deux ressortirent à l’heure du dîner, vêtus d’un blanc immaculé. Yoko coiffée d’un énorme chapeau cloche qui lui dissimulait en partie le visage. Dîner à la Coupole en compagnie du couturier Ted Lapidus venu les chercher en voiture. Je les ai laissés tranquilles, téléphonant au bout d’une petite heure à ma femme d’une cabine, trop éloignée hélas, pour, tout joyeux, l’avertir de ces retrouvailles. A mon retour le couple s’était envolé... Envolé, au sens propre !
J’appris seulement le lendemain le fin mot de l’histoire : John et Yoko étaient partis pour Gibraltar à bord d’un Mystère 20 affrété par leur nouveau manager, Peter Brown. Ils s’étaient mariés, tôt le matin, incognito ‘sans tambour ni trompette’ comme le titra Edgar Schneider dans sa rubrique de Paris-Presse mis en vente à deux heures de l’après-midi. Je lui avais vendu la photo ‘exclusive’ des deux tourtereaux vers sept heures du matin. Un scoop illustré...!
Paris-Presse fut ainsi le premier journal au monde à annoncer la nouvelle répercutée un peu plus tôt par toutes les agences de la planète. Ils avaient passé seulement 70 minutes à Gibraltar...
Au début de l’après-midi, je les ai retrouvés à l’hôtel Meurice où, dès leur retour, les jeunes époux étaient venus saluer Salvador Dali. J’offris une rose à Yoko qui m’embrassa puis ils regagnèrent leur palace dans ma voiture aussi blanche que leur Rolls qui arriva de Londres le lendemain, conduite par leur monumental chauffeur, Leslie. Une fois assis dans ma belle Ford Cortina, John me dit :
“ - Où étiez-vous passé hier soir ? Je vous ai cherché car j’aurais voulu que vous partiez avec nous pour Gibraltar afin que vous fassiez les photos de notre mariage. Demain, nous avons l’intention d’aller à Amsterdam pour un happening. Si vous voulez, guidez-nous. Notre chauffeur, Leslie, ne saura pas bien comment sortir de Paris.
Il ajouta en riant :
- Nous vous suivrons jusqu’en Hollande. Si cela ne vous ennuie par, bien sûr !”
Je n’en croyais pas mes oreilles... Si j’avais raté une exclusivité mondiale pour un coup de téléphone intempestif, je comptais bien me rattraper !
J’avais été changer les jeans un peu plus tôt. Ils les lavèrent puis les firent sécher en plein vent sur leur balcon avant d’aller se promener à pied avec moi dans le quartier des Champs Elysées. Dernières photos à Paris. Retour au Plaza Athénée.
Ultime rencontre avec Dali et Gala en tout début de matinée. Il les raccompagna à leur hôtel dans sa Cadillac avant leur départ pour les Pays-Bas. Comme convenu, je servis donc de poisson-pilote sur plus de 400 kilomètres, leur guitare qui les encombrait sur mon siège arrière. A Breda, comme ils le souhaitaient, nous avons pris le thé dans un café pittoresque. Arrivée dans la nuit à Amsterdam, à l’hôtel Hilton dans une cohue indescriptible.
Vers deux heures, le lendemain, conférence de presse. Des journalistes venus du monde entier. Bed in! Le couple, en pyjama blanc, recevra la presse au lit ; partout des fleurs blanches, des lys surtout. Sur les baies vitrées surplombant la ville, au sixième étage, des posters BED, HAIR, LOVE, PEACE. Ils veulent par ce bed in que l’on parle partout de la stupidité de la guerre... Ils se veulent les clowns du monde... Le soir, je passe deux heures seul avec eux. Yoko et John se confient amicalement. Un duo inoubliable. Embrassades. Je les quitte. Nostalgie : n’ai-je pas rêvé?”