© Yann Arthus-Bertrand / Étalon lusitanien
La Cense Haras de la Cense - RD988 78730 Rochefort en Yvelines France
Au cours des 10èmes journées éthologiques de La Cense, le grand public pourra
découvrir des photos exceptionnelles de chevaux des quatre coins du monde de
Yann Arthus-Bertrand exposées en extérieur, dans le cadre prestigieux du Haras.
« CHEVAUX » de Yann Arthus-Bertrand
Toute la beauté du cheval réside dans le mouvement et l’action. Comment la traduire sur
une image figée ? Et comment exprimer, en un cliché, les liens qui unissent le cheval à
un espace, une culture, une civilisation ?
Savane africaine, taïga sibérienne, basses terres marécageuses ou hauteurs
himalayennes : là où l’homme s’est installé, le cheval l’a accompagné. En quelques
millénaires, des centaines de types se sont développés en tous points du globe. L’homme
a transformé et façonné les chevaux en une grande diversité de races jusqu’à les rendre
conformes à ses rêves et aptes aux services qu’il en attend : la guerre, les transports,
l’agriculture, les loisirs…
Pendant 15 ans Yann Arthus-Bertrand a réalisé ces portraits de chevaux à travers le
monde, issus d’une centaine de races et de types différents. S’éloignant des conventions
académiques du portrait équestre, le photographe a conservé la prise de vue en studio,
avec une bâche brune pour toile de fond. Puis il a déplacé son studio en extérieur,
utilisant le concept de ce qu’il nomme la “bâche décalée”. Plantée au milieu d’un
paysage, la bâche permet de traduire l’atmosphère de la vie des hommes avec leurs
chevaux. Chaque photographie est une composition dont le cheval constitue le
personnage principal, un instant capté où s’expriment la vitalité, l’élégance et la grâce.
© Yann Arthus-Bertrand / Étalon lusitanien
Templado, âgé de 18 ans, fils de Perdigon V pure-race-espagnol, né en Espagne et de Léquina, jument lusitanienne. Il est issu de l'élevage Delgado et appartient à M. Frédéric Pignon, de L'Isle sur la Sorgue. Salon du Cheval de Essen, Allemagne. Le cheval portugais mérite autant d'éloges que son cousin, le cheval espagnol. Tous deux ont d'ailleurs été longtemps désignés sous la même appellation (andalou). Officiellement baptisé pur-sang lusitanien en 1966, ce cheval a connu la gloire lors du développement des Académies équestres et l'essor de la haute école, à laquelle il est, en effet, particulièrement disposé. Aux XVIe et XVIIIe siècles, il fut la coqueluche de toutes les Cours européennes, qui rivalisaient dans l'art d'obtenir des chevaux les airs les plus brillants. Aujourd'hui encore, le lusitanien est très recherché par les professionnels du spectacle équestre