Reporters sans frontières RSF CS 90247 75083 PARIS CEDEX 02 France
Du 1er juin au 31 aoÛt 2005 Rue de Médicis, sur les grilles du jardin du Luxembourg Grâce au soutien du groupe sanofi aventis, partenaire de Reporters sans frontières depuis 20 ans. Reporters sans frontières fête ses vingt ans. Depuis 1985, notre association, reconnue d'utilité publique, multiplie les actions en faveur de la liberté de la presse. Chaque année, nous intervenons plusieurs centaines de fois pour dénoncer l'emprisonnement de journalistes, l'interdiction de médias ou encore l'adoption de lois particulièrement répressives. Ces campagnes de protestation s'accompagnent d'un travail d'assistance : prise en charge de frais médicaux ou d'avocats, accueil de réfugiés, aide aux familles de prisonniers, etc. Pour mener à bien ces actions, Reporters sans frontières s'appuie sur une équipe de vingt permanents basée à Paris, des sections dans une dizaine de pays, un réseau d'organisations partenaires présentes sur tous les continents et plus de 110 correspondants à travers le monde. Notre financement provient essentiellement de la vente d'albums de photos, mais aussi des cotisations de nos adhérents - il n'est pas nécessaire d'être journaliste pour devenir membre de Reporters sans frontières -, des contributions de fondations, d'organisations internationales et de différents gouvernements démocratiques. Sans oublier les recettes de ventes aux enchères et la générosité de quelques mécènes. Et l'avenir ? La mission de Reporters sans frontières est encore, malheureusement, d'actualité : plus de la moitié des 191 Etats qui siègent aux Nations unies ne respectent toujours pas la liberté de la presse. Reporters sans frontières et la photographie Reporters sans frontières publie, deux fois par an, des albums de photographies qui sont vendus au public en mai et en novembre. Ainsi Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis, Yann Arthus-Bertrand, Helmut Newton, Robert Doisneau, Jeanloup Sieff ou leurs familles ont offert leurs plus belles images à l'organisation. Pour célébrer ses 20 ans, Reporters sans frontières a choisi de donner carte blanche à vingt photographes, à leurs vingt regards sur le monde, à travers l'exposition 20 photographes pour les 20 ans de Reporters sans frontières. Reporters sans frontières fête ses vingt ans. Depuis 1985, notre association, reconnue d'utilité publique, multiplie les actions en faveur de la liberté de la presse. Chaque année, nous intervenons plusieurs centaines de fois pour dénoncer l'emprisonnement de journalistes, l'interdiction de médias ou encore l'adoption de lois particulièrement répressives. Ces campagnes de protestation s'accompagnent d'un travail d'assistance : prise en charge de frais médicaux ou d'avocats, accueil de réfugiés, aide aux familles de prisonniers, etc. Pour mener à bien ces actions, Reporters sans frontières s'appuie sur une équipe de vingt permanents basée à Paris, des sections dans une dizaine de pays, un réseau d'organisations partenaires présentes sur tous les continents et plus de 110 correspondants à travers le monde. Notre financement provient essentiellement de la vente d'albums de photos, mais aussi des cotisations de nos adhérents - il n'est pas nécessaire d'être journaliste pour devenir membre de Reporters sans frontières -, des contributions de fondations, d'organisations internationales et de différents gouvernements démocratiques. Sans oublier les recettes de ventes aux enchères et la générosité de quelques mécènes. Et l'avenir ? La mission de Reporters sans frontières est encore, malheureusement, d'actualité : plus de la moitié des 191 Etats qui siègent aux Nations unies ne respectent toujours pas la liberté de la presse. Reporters sans frontières et la photographie Reporters sans frontières publie, deux fois par an, des albums de photographies qui sont vendus au public en mai et en novembre. Ainsi Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis, Yann Arthus-Bertrand, Helmut Newton, Robert Doisneau, Jeanloup Sieff ou leurs familles ont offert leurs plus belles images à l'organisation. Pour célébrer ses 20 ans, Reporters sans frontières a choisi de donner carte blanche à vingt photographes, à leurs vingt regards sur le monde, à travers l'exposition 20 photographes pour les 20 ans de Reporters sans frontières. Karim Ben Khelifa Karim Ben Khelifa, 32 ans, est photographe free-lance depuis 1998. En 2000, il participe au Masterclass de la Fondation du World Press Photo. Belgo-tunisien, il a couvert la guerre en Irak en 2003/2004 et reçu le prix Fujifilm du Jeune Reporter au Festival Visa pour l'image en 2004. Il publie entre autres dans Newsweek Magazine, Le Monde 2, Stern, D della Repubblica. Alexandra Boulat Née à Paris en 1962, Alexandra Boulat devient photoreporter en 1989. En 2001, elle cofonde l'agence VII. Alexandra Boulat couvre les événements internationaux, les conflits et les problèmes sociaux. Elle s'est ainsi intéressée au trafic d'enfants en Roumanie, à la vie de famille de Yasser Arafat, au dernier défilé du couturier Yves Saint Laurent ou à la lutte contre le terrorisme en Afghanistan et au Pakistan. Alexandra Boulat a reçu le Harry Chapin Media Award en 1994, l'Infinity Award de l'International Center of Photography en 1999, le Visa d'Or pour l'Image en 1998. David Burnett David Burnett, né en 1946 à Salt Lake City, Utah (Etats-Unis), a commencé sa carrière de photographe en 1967. En 1972, il est le dernier photojournaliste engagé par le magazine Life pour lequel il couvre la guerre du Viêt-nam. Il parcourt ensuite plus de soixante pays pour des reportages tels le coup d'Etat au Chili en septembre 1973, la révolution en Iran en 1979, la famine en Ethiopie en 1984, la chute du Mur de Berlin en 1989. Il a par ailleurs couvert tous les Jeux olympiques d'été depuis ceux de Los Angeles en 1984. Cofondateur de l'agence Contact Press Images en 1976, il est détenteur de prestigieuses récompenses parmi lesquels la médaille d'or Robert Capa en 1973, le prix Olivier Rebbot du meilleur reportage à l'étranger décerné par l'Overseas Press Club of America en 1984 et plusieurs premiers prix du World Press Photo en 2003 et 2005. Sarah Caron Pour Sarah Caron, née à Aix-en-Provence, les voyages sont le moteur essentiel de son travail photographique. En 1998, elle travaille en Inde sur deux reportages : « Le monde occulte des eunuques Hijras » et « L'exil des veuves blanches du nord de l'Inde ». Sélectionnée en 2001 pour le Masterclass du World Press consacré au thème du travail, elle enquête sur les immigrés clandestins qui triment en Andalousie sur 27 000 hectares de serres sous plastique. La même année, son reportage « Rites et cérémonies de veuvage au Cameroun » obtient le prix spécial de la fondation Hachette. En 2002, elle finalise un projet de grande envergure sur les migrants d'Afrique subsaharienne qui traversent l'Afrique pour tenter de rejoindre l'Europe, puis réalise en 2003, au Cambodge, un sujet sur la mémoire « La plaie ouverte, les âmes fêlées ». Jérôme Delay Après un cursus de communication à Grenoble, Jérôme Delay étudie le photojournalisme à l'université de Columbia, Missouri. En 1982, il débute comme pigiste pour Associated Press à Denver dans le Colorado. De 1984 à 1991, il travaille au bureau de l'Agence France-Presse (AFP) à Washington, mais très vite le terrain lui manque. En 1991, il rejoint AP en Israël. Depuis 1996, basé à Paris, il couvre, toujours pour AP, l'actualité internationale et les conflits de ces dernières années. Parti six mois en Irak, d'octobre 2002 jusqu'à l'arrivée des troupes américaines en avril 2003, il a notamment photographié la vie quotidienne des Irakiens avant le début du conflit. Pour la seule année 2003, son travail a été récompensé par le National Headliners Award, l'Overseas Press Club, l'International Photos of the Year, le Gijon International Photo Festival Jury Special Price et par l'Associated Press Gramling Excellence in Journalism Award. Yuri Kozyrev Originaire de Russie, Yuri Kozyrev est arrivé à Bagdad en septembre 2002 et couvre, depuis, le conflit en Irak pour Time Magazine. Depuis 1986, Yuri Kozyrev a couvert tous les conflits régionaux majeurs dans les pays de l'ex-URSS (Abkhazye, Moldavie, Nagornyi-Karabakh, Tadjikistan et deux guerres en Tchétchénie). Il a été l'un des premiers journalistes présents en Afghanistan après le 11 septembre 2001. Il a obtenu plusieurs premiers prix de la prestigieuse World Press Foundation pour son travail en Tchétchénie et en Irak. En 2003, il a reçu le prix Olivier Rebbot du Overseas Press Club of America. Don McCullin Don McCullin est né en 1935 dans un quartier déshérité du nord de Londres, au Royaume-Uni. Après avoir servi au sein de la Royal Air Force comme assistant dans la photographie aérienne, il arpente, entre 1964 et 1984, les champs de bataille de nombreux pays comme le Congo, le Biafra, le Viêt-nam, le Cambodge, le Bangladesh, le Salvador et le Moyen-Orient. Salué par de nombreux prix comme ceux de la fondation du World Press Photo d'Amsterdam, il a été fait commandeur de l'empire britannique (Commander of the British Empire, CBE) en 1992, seul photojournaliste à recevoir une telle distinction. Il a effectué récemment deux voyages en Afrique du Sud, au Botswana et en Zambie pour réaliser un reportage sur les ravages du Sida en Afrique. James Nachtwey James Nachtwey grandit dans le Massachusetts (Etats-Unis). Très marqué par les images de la guerre du Viêt-nam et du mouvement américain des droits civiques, il décide de devenir photographe. En 1976, il commence à travailler comme journaliste de presse pour un journal basé au Nouveau-Mexique. En 1980, il emménage à New York et entame sa carrière de photographe indépendant auprès de divers magazines. Depuis, James Nachtwey se consacre à la couverture de conflits et de problèmes sociaux. Il fournit un travail de fond sur les conflits en Irlande du Nord, au Salvador, au Nicaragua, au Guatemala, au Liban, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en Israël, en Indonésie, en Thaïlande, en Inde, au Sri Lanka, en Afghanistan, aux Philippines, en Corée du Sud, en Somalie, au Soudan, au Rwanda, en Afrique du Sud, en Russie, en Bosnie, en Tchétchénie, au Kosovo, en Roumanie, au Brésil et aux Etats-Unis. En 2001, il est l'un des membres fondateurs de l'agence VII. Il reçoit de nombreuses récompenses, parmi lesquelles le Common Wealth Award, le Martin Luther King Award, le Dr. Jean Mayer Global Citizenship Award, le Henry Luce Award, le Robert Capa Gold Medal (cinq fois), le World Press Photo Award (deux fois), le Magazine Photographer of the Year (sept fois), le International Center of Photography Infinity Award (trois fois), le Leica Award (deux fois), le Bayeaux Award for War Correspondents (deux fois), le Alfred Eisenstaedt Award, le Canon Photo Essayist Award et la bourse W. Eugene Smith Grant in Humanistic Photography. Il est membre de la Royal Photographic Society et docteur honoris causa du Massachusetts College of Art. Noël Quidu Né en France en 1956, Noël Quidu débute la photographie à 19 ans. Il part seul en Afrique à pied pour découvrir « le monde », armé de son seul appareil. Un jour, il a l'opportunité de rentrer à l'agence Interpress à Paris et occupe ses nuits à photographier spectacles et concerts. Mais c'est l'histoire de l'humanité qui l'attire et la guerre en est un concentré. Depuis 15 ans maintenant, il couvre les conflits qui font l'histoire : Afghanistan, Liban, ex-Yougoslavie, Tchétchénie, Israël, Irak, AfriqueŠ Noël Quidu a reçu en 2003 le Grand Prix Jean-Louis Calderon du Festival d'Angers et a été trois fois primé au World Press Photo. Marc Riboud Marc Riboud est né à Lyon en 1923. En 1945, il entre à l'Ecole Centrale de Lyon puis travaille dans une usine métallurgique de Villeurbanne. Après un congé d'une semaine pour photographier le Festival de Lyon, il quitte l'usine pour se consacrer à la photographie. En 1952, il rencontre Henri Cartier-Bresson et Robert Capa qui l'entraînent dans l'aventure naissante de Magnum. Il reprendra son indépendance en 1979. A partir de 1954, il fait de fréquents séjours en Inde et en Extrême-Orient. Il se passionne pour les droits de l'homme dans l'Afrique de la décolonisation et aussi en Chine. Du peintre de la tour Eiffel à la jeune fille à la fleur, de l'indépendance algérienne aux manifs de mai 68, ses photographies donnent des visages à nos souvenirs des cinquante dernières années. Il a remporté deux fois le Overseas Press Club Award, en 1966 et 1970. Patrick Robert Patrick Robert, 46 ans, est reporter-photographe depuis 25 ans. Ne désespérant pas de comprendre un jour notre époque, il s'est spécialisé dans l'actualité internationale. Il a couvert de nombreux conflits en Afrique, en Asie, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu'en Europe de l'Est, mais sans jamais cesser de faire des portraits de personnalités politiques ou du monde du spectacle ainsi que des reportages de fond sur des sujets intemporels. En juillet 2003, Patrick Robert a été grièvement blessé par balles au Liberia, au cours des violents affrontements qui opposaient, à Monrovia, forces gouvernementales et rebelles. Son travail a été récompensé par une douzaine de prix internationaux. Joël Robine Joël Robine est à Paris en 1949. Reporter-photographe à l'Agence France-Presse depuis 1978, il a couvert de nombreuses guerres - au Liban, au Tchad, en Afghanistan ou encore en Irak -, la famine en Ethiopie, les séismes en Arménie et en Iran, les cyclones en Amérique centrale, les événements des pays de l'Est, du Liberia, de Somalie, d'Israël et de Yougoslavie, les Jeux olympiques d'Atlanta, etc. Joël Robine a remporté le premier prix du Scoop International en 1990, le premier prix du World Press Photo en 1993, le prix du Festival du Scoop en 1998, le Fuji Press Photo Award en 1999. Willy Ronis Né en 1910 dans le IXe arrondissement, Willy Ronis, après des études de dessin et de violon, commence à photographier Paris. En 1936, il s'essaie au reportage en effectuant des piges pour diverses revues et pour la presse de gauche, dont il se sent proche. Après la guerre, où il s'est réfugié en zone libre, il décroche des commandes pour de grands magazines comme Time, Life, Point de Vue, Regards, et entre à l'agence Rapho. Willy Ronis couvre tous les sujets en France et ailleurs. En 1947, il commence à arpenter Belleville, ce qui donnera naissance à un livre-culte « Belleville-Ménilmontant », maintes fois réédité depuis 1954. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions et reçu maintes distinctions honorifiques, en France comme à l'étranger. Sebastião Salgado Sebastião Salgado est né au Brésil en 1944. Economiste de formation, il commence la photographie en 1973. En 1994, il fonde avec Lélia Wanick Salgado l'agence Amazonas images à Paris et, pour ses projets photographiques, il voyage dans plus de 100 pays. En 2004, il se lance dans un projet à long terme, intitulé Genesis, qui consiste en une série de photographies en noir et blanc prises de par le monde de paysages, de faune, de flore et de communautés humaines vivant encore à l'état primitif. Sebastião Salgado est Ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF, membre honoraire de l'Académie des Arts et des Sciences des Etats-Unis. Il a recu le Grand Prix National du ministère français de la Culture, entre autres prix. Maggie Steber Ancienne rédactrice adjointe à la photographie du Miami Herald, Maggie Steber est aujourd'hui une photoreporter mondialement reconnue. Ses clichés ont été publiés dans de nombreux magazines européens et américains. Ses photographies de Haïti lui ont permis d'obtenir la bourse Alicia Patterson Foundation, et la bourse Ernst Haas. Elle a également été deux fois finaliste du prix Eugene Smith for Humanistic Photography. Elle a par ailleurs reçu le Medal of Honor for Contribution to Journalism en 2003, le premier prix Spot News World Press Photo Foundation pour sa couverture des événements en Haïti, le premier prix Magazine News/Documentary NPPA Pictures of the Year, le Leica Medal of Excellence en photojournalisme et l'Overseas Press Club Award pour la meilleure couverture photographique à l'étranger. Tom Stoddart Originaire du nord-est de l'Angleterre, Tom Stoddart s'installe à Londres en 1978 et commence à travailler régulièrement en indépendant pour des journaux et magazines à tirage national. En 1982, il est à Beyrouth lorsque l'armée israélienne bombarde le siège de l'OLP de Yasser Arafat. A bord du Rainbow Warrior, il réalise un photoreportage qui illustre la lutte de Greenpeace contre le massacre des bébés phoques par les Canadiens dans le golfe du Saint-Laurent. Il est également témoin d'événements internationaux tels que la chute du mur de Berlin, la révolution en Roumanie et le rassemblement des forces alliées au Moyen-Orient avant l'opération « Tempête du désert » en Irak. En 1992, à Sarajevo, il est sévèrement blessé lors des combats qui font rage autour du Parlement bosniaque. Après un an de convalescence, il remporte un prix pour un photoreportage sur l'entraînement intensif des enfants gymnastes de l'équipe olympique chinoise. Il est également le lauréat du Visa d'or Perpignan en 1994 et 1995, du premier prix des World Press Awards en 1995, du Care International Award for Humanitarian Reportage en 1997, du premier prix des Nikon Press Awards en 1998 et du premier prix Picture of the Year en 2001. Ad van Denderen Hollandais, né en 1943, Ad van Denderen a travaillé sur les conditions de vie en prison, l'apartheid en Afrique du Sud, les Palestiniens et la paix en Terre sainte ou la communauté turque des Pays-Bas. Pendant douze ans, Ad van Denderen a suivi plusieurs groupes d'immigrants de différents pays essayant de franchir les frontières de Schengen. Ad van Denderen est, entre autres, lauréat du Visa d'or 2001 du Festival Visa pour l'image. Ami Vitale Ami Vitale partage son temps entre l'Espagne et l'Inde. Ses photographies et reportages sur des événements au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie ont été publiés dans divers magazines parmi lesquels Time, Newsweek, Geo, Adventure, Smithsonian Magazine, The Telegraph Sunday Magazine, Le Figaro Magazine. Elle a reçu plusieurs récompenses pour son travail, dont, pour la seule année 2005, le deuxième prix People in the News Story du World Press Photos, l'Award of Excellence Magazine Spot news et l'Award of Excellence News Picture Story. Alfred Yaghobzadeh Alfred Yaghobzadeh est né à Téhéran, d'un père d'origine arménienne et d'une mère assyrienne. En 1979, la révolution iranienne le pousse à prendre un appareil photo. Blessé au Liban pendant la guerre civile et pris en otage, il rebondit et couvre le conflit israélo-palestinien pendant 13 ans. Il montre la guerre, les prisonniers, les familles en deuil, mais aussi des enfants pleins de vie, le corps émouvant d'une femme, la sérénité d'un vieillard sur un banc. En Tchétchénie, il est atteint au ventre par un éclat d'obus, une blessure qui aurait pu lui être fatale. Son ¦uvre a été couronnée par de nombreux prix, dont le premier prix du World Press, celui du American Overseas Press Club et le NPPA. Reporters sans frontières 20 ans d'action en faveur de la liberté de la presse « Même parée des meilleures intentions, la censure est toujours la pire des solutions. » Robert Ménard, secrétaire général et fondateur de Reporters sans frontières 1985 Le 20 juin, Robert Ménard crée Reporters sans frontières, à Montpellier, avec Rémy Loury, Jacques Molénat et Emilien Jubineau sur le modèle de Médecins Sans Frontières, dont ils obtiennent le soutien. A cette époque, la vocation de l'organisation est de réaliser des reportages sur des drames négligés par les médias et des pays « oubliés ». Jusqu'en 1989 Reporters sans frontières réalise des dizaines de reportages, comme par exemple, sur l'Ouganda avec Jacques Durand et André Hampartzoumian, ou sur les camps de réfugiés vietnamiens en France, avec Jean Lacouture et Sebastião Salgado. 1987 Le 14 mai, Reporters sans frontières organise un colloque sur « La liberté d'informer dans le monde », à la suite duquel l'association crée un Observatoire de l'information. 1988 « L'information dans le monde » (éditions du Seuil), préfacé par Christine Ockrent, paraît et dresse, pays par pays, la liste des principaux médias, leur degré d'indépendance par rapport au pouvoir politique et la marge de man¦uvre des journalistes dans l'exercice de leur profession. 1989 A la suite du massacre des étudiants de la place Tiananmen, à Pékin, le magazine Actuel lance, avec le soutien de Reporters sans frontières, l'opération « Un bateau pour la Chine ». Il largue les amarres le 17 mars de La Rochelle pour se rendre à Taïwan où les autorités lui interdisent finalement d'accoster. La « Déesse de la démocratie » équipée d'une radio libre n'émettra jamais. L'organisation se recentre sur un travail quotidien de recherche et de vérification des informations sur les violations de la liberté de la presse. Elle adresse des lettres de protestation aux autorités des pays ne respectant pas la liberté de la presse. Suite à l'arrestation, en URSS, de Serguei Kouznetzov, Reporters sans frontières inaugure « la Journée des parrainages », en soutien à des journalistes emprisonnés. Son objectif est d'inciter les médias français et d'autres démocraties à se mobiliser pour défendre leurs confrères persécutés. 1990 L'association publie son premier « Rapport annuel sur la liberté de la presse dans le monde » et se dote du slogan « Il n'y a pas de liberté sans liberté de la presse ». Elle crée sa première section à l'étranger, en Suisse. 1990 - 1991 Suite à l'insurrection roumaine et à l'affaire du faux charnier de Timisoara, Reporters sans frontières se penche sur la question de l'éthique journalistique. Elle organise des colloques et des séminaires sur les thèmes : « Roumanie, qui a menti ? », « Les journalistes sont-ils crédibles ? », ou encore « Les médias face à l'extrême droite ». 1991 Reporters sans frontières se réoriente exclusivement vers la défense de la liberté d'informer et de la protection des journalistes et publie, en janvier, son premier « Bilan des journalistes tués au cours de l'année précédente ». Le 20 avril, elle prend l'initiative d'instituer la première « Journée internationale de la liberté de la presse ». 1992 Le 3 mai, la Journée internationale de la liberté de la presse se déroule sous le patronage de l'UNESCO. L'occasion, chaque année, de publier un album, "100 photos pour la liberté de la presse", vendu au profit des journalistes et des médias victimes de l'arbitraire, destiné à procurer des fonds à l'association. Le 10 décembre, le premier Prix Reporters sans frontières - Fondation de France est remis à un journaliste qui s'est illustré dans la défense de la liberté de la presse. Il est attribué à Zlatko Dizdarevic du quotidien Oslobodenje qui continue à paraître dans Sarajevo assiégé, et pendant toute la guerre. L'aide qu'apporte Reporters sans frontières en faisant parvenir du matériel aux médias de Sarajevo a un retentissement international. 1993 Le 5 avril, Oslobodenje est collé en dazibao dans tout Sarajevo dévasté tandis que Robert Ménard lance un appel sur FR3 pendant « La Marche du Siècle ». A l'occasion des 50 ans du quotidien, le 16 septembre, des dizaines de journalistes se rendent en Bosnie à l'initiative de Reporters sans frontières pour apporter leur soutien aux journaux bosniaques. Reporters sans frontières inaugure parallèlement la collection des « Livres noirs » en traitant de l'ex-Yougoslavie puis du « Drame algérien » (éditions La Découverte). 1994 Avec l'affaire de la célèbre Radio des Mille Collines (RTLM) du Rwanda, Reporters sans frontières entreprend un travail de dénonciation des « médias de la haine ». L'organisation s'appuie sur l'article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui précise notamment que « Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse, qui constitue une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence, est interdit par la loi ». Le 5 aoÛt, elle lance deux stations de radio baptisées Radio Agatashya à Bukavu et Goma, puis, quelques mois plus tard, une imprimerie à Kigali.Un nouveau « front », dans le combat pour « le droit d'informer et d'être informé ». La « Journée internationale de la liberté de la presse » du 3 mai est reconnue officiellement par les Nations unies. Le 1er juillet, Reporters sans frontières emménage au 5 rue Geoffroy-Marie à Paris (IXe). 1997 En janvier, Reporters sans frontières assure, pour le compte de la Commission européenne, un monitoring des médias d'Etat à l'occasion des premières élections libres palestiniennesqui ont vu Yasser Arafat confirmé à la tête de l'Autorité palestinienne. En novembre, à l'occasion du Sommet de la Francophonie à Hanoï, en marge d'un voyage officiel, Patrick Poivre d'Arvor se rend avec Reporters sans frontières à la prison où le professeur et journaliste Doan Viet Hoat est détenu depuis 18 ans. Refoulé sans qu'il ait pu le rencontrer, il diffuse son reportage dans le journal télévisé de 20h00. Dix mois plus tard, Doan Viet Hoat est libéré. Après vingt années passées dans les camps de rééducation vietnamiens, il quitte son pays pour les Etats-Unis et se consacre à la défense des autres prisonniers d'opinion. 1998 En juin, Reporters sans frontières assure, pour le compte de la Commission européenne, un monitoring des médias d'Etat, à l'occasion de l'élection présidentielles togolaise. En décembre, Reporters sans frontières enquête sur l'assassinat, par des membres de la garde présidentielle, du journaliste Norbert Zongo au Burkina Faso. 1999 En Tchétchénie, après l'enlèvement par des rebelles du photographe Brice Fleutiaux, le 1er octobre, Reporters sans frontières multiplie les actions de soutien (diffusion d'un spot radio, appel à signer une pétition, etc.). Il sera libéré le 20 juin 2000, après huit mois de captivité et se suicidera dix mois plus tard. 2000 Reporters sans frontières pousse les autorités françaises à dépoussiérer et moderniser la loi française de 1881 : certains délits de presse ne sont dès lors plus sanctionnés par des peines de prison. La chanson « Au clair de la lune, mon ami Zongo, prête-moi ta plumeŠ » d'Alpha Blondy, est mise en vente au profit de Reporters sans frontières. En avril, Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik entame une grève de la faim pour demander le respect de la liberté d'expression et des droits de l'homme en Tunisie. Reporters sans frontières se mobilise à ses côtés et organise un voyage sur place qui se solde par une altercation avec les forces de l'ordre, le 26 avril. Taoufik Ben Brik arrive en France le 2 mai, après 29 jours de grève de la faim, pour bénéficier de soins médicaux. Le 28 novembre, Reporters sans frontières fête ses 15 ans lors d'une soirée à la Maison de l'Amérique Latine. Désormais, un deuxième album de photographies est mis en vente chaque année à l'occasion de la « Journée de soutien aux journalistes emprisonnés ». 2001 Reporters sans frontières occupe les locaux de l'office du tourisme tunisien pour demander la libération de la journaliste emprisonnée Sihem Bensedrine. Un réseau d'organisations partenaires est mis en place. Il en regroupe rapidement quatorze à travers le monde. Le premier rapport « Internet sous surveillance » est publié. Il recense les entraves à la circulation de l'information sur la Toile. Reporters sans frontières lance une campagne d'information et de mobilisation pour appeler au boycott des J.O. de 2008 à Pékin. Reporters sans frontières se mobilise pour le journaliste Michel Peyrard et ses deux confrères, Irfan Qureshi et Mukkaram Khan, qui ont été enlevés par les taliban, le 9 octobre. Détenus à Jalalabad, ils sont inculpés d'espionnage, un délit passible de la peine de mort en Afghanistan. L'organisation mène une mission au Pakistan et propose aux radios internationales un spot radio en français, en pachtou et en farsi demandant leur libération. Le journaliste de Paris Match est libéré le 3 novembre. 2002 En mars, une charte pour une meilleure protection des journalistes en zones de conflit est élaborée et adressée à des médias du monde entier. En mai, la Maison des journalistes ouvre ses portes en région parisienne avec le concours de Reporters sans frontières. Elle accueille des journalistes qui ont fui leur pays en raison de persécutions. Le 12 juin, avec le soutien de Thierry Ardisson et de l'émission « Tout le monde en parle », la première vente aux enchères « Photos de stars » permet à Reporters sans frontières de récolter des fonds pour mener ses actions. En octobre, le premier « Classement mondial de la liberté de la presse » est publié, suscitant de multiples réactions internationales. 2003 Depuis la vague de répression du mois de mars, à Cuba, Reporters sans frontières lance des actions pour protester contre la détention de plus de 20 journalistes : campagnes de presse et d'affichage, spot radio, soirée de solidarité en présence de nombreux intellectuels et de personnalités, opération coup de poingŠ Reporters sans frontières est privée pour un an de son statut consultatif auprès de la Commission des droits de l'homme des Nations unies pour avoir protesté contre l'élection de la Libye à la présidence de cette instance. Du 6 mai au 21 juin, le journaliste marocain Ali Lmrabet, directeur de publication de deux hebdomadaires satiriques, Demain magazine et Douman, débute une grève de la faim pour protester contre la multiplication des intimidations exercées par l'Etat à son égard. Reporters sans frontières se mobilise pour ce journaliste qui est également son correspondant au Maroc. Il est condamné le 21 mai, à quatre ans de prison et immédiatement incarcéré. Ses journaux sont interdits. Très affaibli par son jeÛne, il est transféré à l'hôpital le 26 mai. Ali Lmrabet est finalement gracié, le 7 janvier. Le 19 juin, Reporters sans frontières remet le premier prix Cyberliberté au Tunisien Zouhair Yahyaoui, condamné à deux ans de prison Le 25 juin, elle publie un « Guide pratique à l'usage des victimes » qui donne des conseils à tous ceux qui souhaitent comprendre et faire appel à la toute nouvelle Cour pénale internationale. 2004 Georges Malbrunot, 41 ans, journaliste indépendant pour Le Figaro, Ouest-France et RTL, et Christian Chesnot, 38 ans, pigiste de RFI et Radio France sont libérés le 21 décembre après 124 jours de détention en Irak. Reporters sans frontières a largement participé à la mobilisation autour de la situation des deux otages français et de leur guide Mohammed Al-Joundi. 2005 Florence Aubenas, envoyée spéciale de Libération et de son guide Hussein Hanoun sont enlevés en Ireak le 5 janvier. Les reporters roumains Marie-Jeanne Ion, Sorin Dumitru Miscoci et Eduard Ovidiu Ohanesian, le sont à leur tour le 28 mars. Reporters sans frontières multiplie les actions en partenariat avec Libération pour mobiliser le grand public et les médias autour de leur sort : rassemblement à la Mosquée de Paris, accrochage de leurs portraits place de la République, soirée de solidarité au Théâtre du Rond-Point, organisation d'un concert de solidarité à l'Olympia, réunion des anciens otages français, rassemblement des parlementairesŠ A l'occasion de la 15e Journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai, Reporters sans frontières publie la première « liste noire des ennemis de la liberté de la presse » qui recense les noms de tous les individus s'étant rendus personnellement coupables de crimes ou de délits graves à l'encontre de journalistes ou de médias. Toute l'histoire de Reporters sans frontières : Reporters sans frontières : la liberté sans condition documentaire de 52' réalisé par Jean-Marc Froissart (France - 2005), production PLANETE et CAPA. Ces journalistes que l'on veut faire taire, L'étonnante aventure de Reporters sans frontières de Robert Ménard, Editions Albin Michel, mars 2001. MERCI ! A l'occasion de l'exposition, Reporters sans frontières remercie vivement Le Sénat, et plus particulièrement son président Monsieur Christian Poncelet, ainsi que ses collaborateurs, Monsieur Alain Méar, directeur de cabinet et Monsieur Alain Delcamp, directeur général de la Communication et du Développement Technologique, pour leur précieux soutien Le groupe sanofi aventis pour sa généreuse et exceptionnelle fidélité, et plus particulièrement Nicole Cranois et Marie-Claude Guinard pour leur enthousiaste collaboration Un grand merci aux photographes pour les droits sur leurs photographies et leur soutien Jane Evelyn Atwood, Karim Ben Khelifa, Alexandra Boulat, David Burnett, Sarah Caron, Jerôme Delay, Yuri Kozyrev, Don McCullin, James Nachtwey, Noël Quidu, Marc Riboud, Patrick Robert, Joël Robine, Willy Ronis, Sebastião Salgado, Maggie Steber, Tom Stoddart, Ad van Denderen, Ami Vitale, Alfred Yaghobzadeh, et Barbara Sieff. Merci aux agences VII, Associated Press (AP), Contact Press Images, Cosmos, Gamma, IPG, Rapho,Sipa Presse, Sygma-Corbis, Vu, à l'Agence France-Presse (AFP) et au Time Magazine. Merci à Florent Gouverneur de l'agence Com'Personne pour la logistique. Merci à toute l'équipe de MLEC pour la mise en lumière. Et merci aux médias qui nous ont aidés à assurer le succès de cette exposition. REPORTERS SANS FRONTIERES - Secrétariat international 5 rue Geoffroy-Marie 75009 Paris / France Tél. : 33. 1. 44.83. 84. 84 / Fax : 33. 1. 45. 23. 11. 51 - Site Internet : www.rsf.org Reporters sans frontières présente une nouvelle campagne de publicité à l'occasion de ses 20 ans L'agence Saatchi & Saatchi signe un nouveau film choc Ce film poignant rappelle que la profession de journaliste est plus que jamais malmenée et maltraitée de par le monde. Dans la continuité stratégique des campagnes réalisées par l'agence, ce film utilise une métaphore qui parle aux Français pour mieux les sensibiliser et les impliquer sur la situation critique que connaissent les journalistes. Ainsi peut-on découvrir des fleuristes violentés, malmenés, kidnappés ou assassinés pour le simple fait d'exercer leur métierŠ le film rassure alors le spectateur en lui révélant que personne ne traitera jamais les fleuristes comme le sont les journalistes.En 2004, 53 journalistes ont été tués et 105 sont encore emprisonnés. Des chiffres en augmentation qui démontrent que plus que jamais, l'information est menacée et qu'il est vital de la défendre. FICHE TECHNIQUE Titre Les fleuristes Annonceur Reporters sans frontières Produit20 ans Format et durée 30'' - 35'' Date de sortie antenne8 juin 2005 Maison de productionWanda RéalisateurAnne-Marie Vandeputte Chef opérateurDavid Ungaro Producteur Patrick Barbier - Jean-Luc Bergeron Directeur de production Willy Morence Musique John Parish Directeur de créationChristophe Coffre Directeur artistique Guillaume Fillion Rédacteur Eric Auvinet TV producer Martine Joly / Antoine Grujard / Stéphane Coutelle Responsables annonceurRobert Ménard / Anne Martinez Saiz Responsables agence Emmanuel Collin / Angélique Renard / François Brogi LES GRILLES DU SENAT, LIEU D'EXPOSITION D'EXCEPTION, ACCUEILLENT « 20 photographes pour les 20 ans de Reporters sans frontières » Exposition du 1er juin au 31 aoÛt 2005 « 20 photographes pour les 20 ans de Reporters sans frontières» En se donnant pour but de montrer le plus de réalités possibles de notre temps, surtout celles que l'on voudrait cacher, l'association Reporters sans frontières ne mène pas seulement une action humanitaire. Elle est ainsi à la pointe du combat pour la démocratie, qui veut que chaque homme et chaque femme, même les plus faibles, puissent exprimer leur opinion et donc de l'action politique, au sens noble du terme. C'est pourquoi, le Sénat n'a pas hésité à s'associer aux initiatives de Reporters sans frontières et de lui proposer les grilles du Sénat pour l'accrochage de cette exposition. Cette exposition est un don et un témoignage de reconnaissance : 20 photographes de talents, de nationalités et d'âges divers ont tenu à célébrer le 20ème anniversaire de l'association, en offrant au public quelques uns de leurs plus beaux témoignages. Témoignages de guerre, mais surtout témoignages de vie. La diversité des sujets et des pays montre qu'aucun combat de notre époque contemporaine pour la liberté ou même pour la survie d'un peuple n'a été oublié. Ce panorama signifie que la liberté d'expression peut être menacée partout mais qu'elle constitue aussi une valeur universelle. Les présentations sur les grilles du Jardin d'expositions de photographies remarquables et susceptibles de toucher un large public sont devenues de véritables événements. Le coup d'essai de « La Terre vue du ciel » avec Yann Arthus-Bertrand, réalisé sur une scénographie de Robert Delpire, a été un coup de maître. Prolongée à deux reprises devant le succès rencontré, l'exposition a été vue par plus de 2 millions et demi de personnes et a connu un retentissement dans le monde entier (2ème semestre 2000). A cette occasion, a été inauguré un nouveau mode d'expositions à Paris : l'art que l'on regarde « en passant ». Ces expositions sont des passages vers chaque citoyen, de France et du monde, visiteurs anonymes du jardin, résidents ou amoureux du quartier, mettant gratuitement à sa disposition des ¦uvres évocatrices d'artistes ou de « témoins » contemporains. Les photos et documents présentés lors de ces expositions doivent valoir par leur beauté même et par leur caractère évocateur mais ils doivent aussi être porteurs d'un message en accord avec les aspirations profondes de nos concitoyens. D'où l'importance des légendes et des accompagnements pédagogiques en direction des groupes scolaires. En organisant des expositions, le Sénat ne change pas de vocation, il vise toujours à rassembler le plus grand nombre et être en phase avec la société, qu'il représente au même titre que l'Assemblée nationale. Il met à disposition de tout le patrimoine qui lui est confié pour permettre l'expression et la rencontre des attentes et des rêves de son temps. Ces expositions, à travers les partenariats divers dont elles sont l'occasion, sont aussi autant de témoignages de l'ouverture du Sénat vers la société civile. L'exposition « La Terre vue du ciel » a été suivie, à raison d'environ deux expositions par an de trois mois chacune, par les réalisations suivantes : ÿ « 100 photos pour un siècle de sport », organisée conjointement par le Sénat, le journal L'Équipe et le Musée olympique de Lausanne, a rassemblé, sous la signature de photographes prestigieux, des clichés s'étalant sur tout le XXe siècle et illustrant des disciplines sportives très variées (été 2001) ; ÿ « Des Volcans et des Hommes », réalisée sur une scénographie de Robert Delpire à partir de l'¦uvre de Philippe Bourseiller, photographe, en collaboration avec le vulcanologue Jacques Durieux (hiver 2001-2002) ; ÿ « Himalaya, carrefour des mondes ». Ces photographies, qui traduisent la beauté des paysages himalayens, rendent également hommage à ces hommes obstinés qui, pour vivre, mènent une lutte de tous les instants. Au-delà du reportage, elles témoignent de la plus formidable des aventures humaines (été 2002). Cette exposition de photographies a été complétée par la reconstitution dans l'Orangerie d'un village himalayen et la projection publique dans le Jardin du film « Himalaya » d'Eric Valli ; ÿ « Victor Hugo, le promeneur du Luxembourg ». Réalisée par la Bibliothèque nationale de France en coopération avec le Sénat et le ministère de la Culture, cette exposition s'inscrivait dans le cadre des manifestations organisées pour le bicentenaire de la naissance de Victor Hugo, pair de France et sénateur. Elle reprenait des éléments graphiques et manuscrits du grand auteur, présentés de façon originale grâce à l'utilisation par le scénographe Michal Batory de photographies du jardin du Luxembourg (automne 2002) ; ÿ« Territoires de France ». Réalisée à la demande du Sénat qui souhaitait mettre l'accent sur la diversité des territoires qu'il représente, cette exposition invitait à un parcours le long des routes et chemins des régions de métropole et d'outre-mer, au rythme des saisons (hiver-2003). Elle fut l'oeuvre de Jean-Pierre Gilson, photographe paysagiste. ÿ « Destins Croisés », « histoire de la famille humaine », (été 2003) témoignage porté par Reza sur les événements du monde actuel et les êtres emportés par le tourbillon d'une histoire qui leur échappe, guerres et révolutions, massacres et exil, labeur et misère, mais aussi tendresse et beauté, grâce, poésie et sagesse, espoir surtout, autant d'instants de vie où cet homme engagé de l'image croise le destin de femmes, d'hommes et d'enfants unis dans l'humaine condition. ÿ « Objectif Une : un demi-siècle vu par L'Express », le témoignage des grandes signatures photographiques du magazine d'information, fondé en 1953, sur l'histoire récente. Le passant est invité à retrouver une aventure humaine, la sienne, porteuse trop souvent de tragédie, de brutalité et de cruauté, mais aussi de progrès, de bonheur dont il est le spectateur engagé et parfois l'acteur (hiver 2003-2004). ÿ« La France libérée, la République restaurée », dans la cadre de la commémoration du 60ème anniversaire de la Libération, cette exposition, réalisée par l'EPCAD et Paris-Match, sur une idée de Jean-Claude Narcy évoque les différentes libérations depuis le débarquement du 6 juin 1944 jusqu'à la libération des camps mais aussi le rétablissement de la légalité républicaine depuis l'installation au palais du Luxembourg de l'Assemblée consultative provisoire jusqu'aux premières élections municipales et cantonales du printemps 1945 qui servirent de cadre à la première application du droit de vote des femmes (été 2004) ÿ En clôture des manifestations organisées dans le cadre de « l'Année de la Chine à Paris », l'exposition « Les 108 portraits du dragon » a permis de découvrir, à travers le regard d'entomologiste passionné de Yann Layma, les contrastes et la diversité de pays-continent, restituant sa tradition et sa modernité, tout en faisant partager l'âme de son peuple (automne 2004 - hiver 2004-2005) 20 ans d'engagement de Sanofi-aventis auprès de Reporters sans frontières Paris, 19 mai 2005 Partenaire de Reporters sans frontières depuis sa création, Sanof-aventis a tenu une nouvelle fois cette année à s'associer à Reporters sans frontières pour l'exposition du Sénat : « 20 photographes pour les 20 ans de Reporters sans frontières » Depuis 20 ans, la complicité entre Reporters sans frontières et Sanofi-aventis s'est concrétisée à de nombreuses reprises, comme l'illustrent les exemples suivants : - la création duPasseport des Journalistes de Reporters sans frontières - la participation à la vente aux enchères « Photos de stars », et l'achat de plusieurs appareils photos - le soutien à une campagne d'affichage pour le 15ème anniversaire de l'association Reporters sans frontières - l'édition en 5000 exemplaires pour Reporters sans frontières, d'un portfolio comportant les noms des 129 journalistes détenus en prison en 2004, pour avoir voulu nous informer - le financement et la distribution de 35 000 brassards « Florence et Hussein », lors du 29ème marathon de Paris, cette année - la diffusion de clips de solidarité pour Florence et Hussein, lors du dernier match de l'équipe de France de football, au Stade de France. Parce qu'être un groupe pharmaceutique c'est être au service de la Vie, depuis son origine Sanofi, devenu l'an dernier Sanofi-aventis, s'est engagé dans la lutte contre toute détresse humaine et a choisi la voie de la responsabilité sociale et la solidarité. Soutenu par l'implication permanente des 100 000 collaborateurs du Groupe, partout à travers le monde, l'engagement de Sanofi-aventis peut revêtir de multiples formes, aussi bien matérielles que techniques ou financières. Cet engagement est toujours l'expression de valeurs fondamentales au service de la Vie. Parce que le Droit à l'Information et le Droit à La Santé sont un même combat ! Sanofi-aventis est le troisième groupe pharmaceutique mondial et le numéro 1 en Europe. Contact :Jean-Marc PODVIN Directeur des Relations Presse et des Relations Extérieures + 33-1-53-77-42-23 -- SOUTENEZ Reporters sans frontières, ACHETEZ EN LIGNE l'album de photographies Jeanloup Sieff pour la liberté de la presse, sur alapage.com : http://www.alapage.com/mx/?id=127241102001710&donnee_appel=ALAPAGE&tp=F&type=1&l_isbn=2915536201&devise=&fulltext=&sv=X_L "N'attendez pas qu'on vous prive de l'information pour la défendre" Reporters sans frontières défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, c'est-à-dire le droit d'informer et d'être informé, conformément à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Reporters sans frontières compte huit sections nationales (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Suède et Suisse), des représentations à Abidjan, Bangkok, Montréal, Moscou, New York, Tokyo et Washington, et plus de cent correspondants dans le monde.