Le photographe Didier Cholodnicki, tente durant une résidence de création photographique, un rapprochement entre Lorient, ville créée avec la Compagnie des Indes et le principal comptoir Pondichéry, en Inde.
“Ma proposition de travail est d’enregistrer les signes traduisant les "battements", "la respiration" de la ville au travers des axes de déplacement que sont les avenues et les rues, traversés et foulés par ses habitants, de décrire un mouvement circulaire vers l’extérieur pour simuler le propre déploiement de la ville, ses battements réguliers, jusqu’à ses frontières maritimes et terriennes.
Je me propose également d’enregistrer les traces de l’influence française au travers des bâtiments et des monuments , souligner la cohabitation culturelle et stylistique de la ville au cœur du quartier français.
Je traite la ville comme un nomade, en passant, m’opposant paradoxalement à la situation emblématique de chaque habitant sédentaire, sans laisser de traces, sans marque, tout en me diluant dans les bruits de la ville.”