"Ma prise de conscience de la peinture est venue lorsqu’il m’a dit :
« être spectateur de ses propres sentiments ».
Moteur: Jeune parcours d'une vie chaotique et dispersée à l’image de mes origines.
Une manière de se dégager de soi, le regarder, pour se regarder: le
monde, que je prends à bras le corps. La condition humaine politique,
sociale, artistique, musicale en tant qu'individu féminin et cuisiner
la douceur de l’amertume.
...
De mes passages à vide, vide de vie, vide de sens, à sens unique.
Penser que l’on découvre la vie et l’on découvre la mort. Impact dans
ma peinture.
Sexe, fleur, coquillage, musique, vaudou, bestiaire, squelette, vie,
Eros, Tanatos, sensuel, doux, élan, sentiments…
Des références, des découvertes, des étonnements.
L’apparence ? Une certaine beauté ?
Mettre en avant la rêverie, pour poser la question du Beau, de la
dispersion. Aborder la peinture dans sa continuité.
Avec un désir de partage, avec la population, avec les institutions.
Qu’il y ait des courants d’arts entre soi et le monde. Une discussion.
Moi, mon corps, exhibition ?
Tout : modèle, témoignage d’un individu
féminin au travers du corps, du sexe, une invitation à l’histoire, à
la culture."
V. Newland