Née à Casablanca en 1982, l’auteure photographe autodidacte y est revenue en 2010 après l’obtention, en France, du Diplôme National Supérieur en Expression Plastique, venant compléter son bac+4 en communication et publicité et son BTS développement multimédia. Elle s’y attache à couvrir les histoires qui lui semblent manquer. De ce projet ambitieux né le premier web-documentaire produit et médiatisé au Maroc Dans la ville blanche.
Zara Samiry trouble par ses mots et ses textes… qui marquent les esprits. Pour cette artiste, la photo est un médium qui tend vers une transcendance, “Je voulais être photographe de guerre, alors je fais des autoportraits. Je me suis rendue compte que la vraie guerre était en moi.”
La vocation principale de Zara est de raconter la vie des autres, les lieux de passage, documenter l’intime, l’invisible. Un travail empathique qui en narrant des histoires donne une autre façon de voir.
Entre l’empathie, l'appareil photographique et l'écriture, une relation triangulaire s'établit. Une signature qui en fait une photographe reconnue. En 2013, elle est retenue par le World Press Photo pour son projet My taboo child, sur les mères célibataires au Maroc. En 2014, elle est remarquée par l’Arab Documentary Photography Program en partenariat avec Magnum Foundation pour son projet Tales of Moroccan Amazons.
Zara Samiry vit et travaille entre Paris et Casablanca.