Stéphane C.

Stéphane C.

#Photographe
2008 * Exposition collective « Café de la gare », parcours de la création française,
Galerie Východoslovenská, Košice, République Tchèque

2007 * Projection diaporama « Ok », Minimage, Gênes, Italie
* Exposition Collective « La femme en images », Maison de la Culture, Nanterre
* Exposition « Lucky days », La Tour, Paris

2006 * Exposition « Ok », Galerie KBB, Barcelone, Espagne
* Projection diaporama « Ok », La Mutuelle Découpable, Toulouse
* Projection diaporama « 1 » + concerts jazz, Casa Obscura, Montréal, Canada
* Exposition « PhotographieS », Galerie du Château d'Eau, Toulouse
Edition d'un catalogue de 16 pages

2004-2005 * Etudie à l'école de photographie EFTI, Madrid, Espagne
* Workshop avec le photographe Michael Ackerman, Aranjuez, Espagne

2003 * Exposition « La Belle Echappée », Chez Robert Electron Libre, Paris
* Exposition « La Belle Echappée », Atelier Picassiette, Arles
* Premières parutions (presse, portraits, pochettes de disque...)


Naissance à Lyon en 1976
Vit et travaille à Paris



Villes fantômes, paysages évanescents, ombres naissantes, tel est le monde fascinant de Stéphane C. Ses photographies réalisées dans un sublime noir et blanc envoûtent par leur aptitude à capter et surtout capturer tout le mystère d'un éphémère instant. Elles sont denses, sombres et paradoxalement très lumineuses, voire radieuses. Photographe de la matière, Stéphane C. paraît en quête de lumière dans la nuit obscure. Cependant, un doute plane, on ne sait pas véritablement si les sujets sont en train d'apparaître ou tout au contraire de disparaître devant nos yeux éblouis. Jouant sur les contrastes violents entre des noirs charbonneux et des blancs brûlés, les flous, les temps de pause, ses photographies laissent transparaître une grande sensibilité et une véritable sincérité de la part de leur auteur. Ce jeune photographe de 32 ans d'origine lyonnaise et vivant actuellement à Paris a étudié la photographie à Madrid. Il a ainsi participé à un workshop en Espagne avec le photographe américain Michael Ackerman, avec lequel il partage les mêmes préoccupations esthétiques. Assez éloigné d'une photographie que l'on pourrait qualifier de conceptuelle, Stéphane C. nous rappelle le meilleur de la photographie japonaise. Une photographie âpre et sans concession de Daido Moriyama et Takuma Nakahira à Takehiko Nakafuji. Ou encore son aîné Antoine d'Agata. Mais contrairement à eux, il ne présente pas de longues séries formant un ensemble homogène. Ses photographies sont le plus souvent prises lors de ses différents voyages ou pérégrinations, mais il les choisit minutieusement, de telle sorte qu'elles ne nous apprennent rien des lieux capturés et encore moins des personnages qui les hantent. Ses œuvres ont été présentées le plus souvent sous la forme de diaporamas en France, à Paris et Toulouse, ainsi qu'à l'étranger, à Gênes et Montréal. Un univers troublant et magique, sourdement traversé par une inquiétante étrangeté. Un photographe talentueux à découvrir et surtout à suivre avec une vive attention.

Julien Voinot