Raphaël Denis

Raphaël Denis

#Photographe
Raphaël Denis est né le jeudi 3 mai 1979, puis il a fait de la peinture, puis il s'est mis au dessin, puis il s'est mis à l'écriture, puis il s'est mis à la lecture, puis il s'est mis au voyage, puis il s'est mis à la sculpture, à l'objet, au mobilier, puis il est rentré aux Arts-Déco de Paris et il y a abordé la musique, le son, le cinéma d'animation, la vidéo, le travail collectif, la photographie. Raphaël Denis reprend la peinture à la faculté des beaux-arts de Barcelone avec «Gare au culte», puis à son retour à Paris il synthétise une large partie de ses acquis à travers «Les Aïeux», série d'images photographiques tirées à partir d'anciens négatifs sur plaques de verre. D'autres suivront : «à force de ressusciter», «Les Poules ont la vie dure», «Les Imprécis» . L'ensemble constitue «Les Bâillons de la bienséance, portraits d'une basse-cour» Entre-temps il ne délaisse jamais complètement ses appareils photo qui au terme de plusieurs années lui ont servi à sortir des séries comme «Ici s'achève le combat», «Voir comme un sourd», «Nie wieder Krieg», «Caresser les ronces». Raphaël Denis travaille de temps en temps avec le Collectif Anonyme qui a déjà réalisé «Google : Art», «Kid'Happening» ainsi que «Corps 1». En présence du collectif Raphaël Denis retrouve progressivement le dessin qu'il ne pratiquait plus assez régulièrement depuis plusieurs années et lors de son récent séjour à Berlin, plutôt que de s'en tenir à ses prévisions (photographier la ville sous un ciel de plomb) Raphaël Denis réalise plus d'une centaine de dessins. Il en choisit 99 pour éditer un cahier de coloriage qu'il titre «Sans lien ni motif apparents».
Enfin, il réalise une série de sculptures qu'il nomme «Diogène de Sinope, fils d'une supposée crapule», parodiant ce qu'il vit au quotidien avec son art : travailler de la meilleure des manières mais à pure perte...