Olivier Seydoux
Photographe amateur autodidacte né en 1971, j’acquiers mon premier appareil photo en 1987 lorsqu’un ami passe au premier reflex Canon EOS et me cède alors son antique AE1.
En 2003 je raccroche avec la pratique de la photographie que j’avais mise de côté durant une décennie.
Dès 2006 mes photographies sont régulièrement utilisées à des fins publicitaires ou d’illustration par des entreprises, des associations régionales, dans la presse magazine et dans l’édition.
Au début 2007, après avoir littéralement plongé dans la photographie nature, j’intègre l’agence spécialisée dans la Nature et l’Environnement Biosphoto.
En automne 2008, je réalise ma première exposition sur le thème du paysage en pose longue à l’occasion du 12ème Festival International de la Photo Animalière et de Nature de Montier-en-Der / F. Intitulée « Pose du Temps », l’exposition est composée de 20 tirages tirés sur papier Ilfoflex et présentés sous verre acrylique.
En 2010, lors de ma première participation au prestigieux concours GDT European Wildlife Photographer of the Year, j’ai la chance d’obtenir une mention Highly Commended dans la catégorie Landscapes avec la photo d’un iceberg échoué sur la plage de sable noire bordant le lagon glaciaire de Jökulsárlón en Islande [voir le Palmarès de la catégorie Landscapes 2010]. En 2011, j’obtiens la même mention dans la même catégorie avec une photo de la chute d’Aldeyjarfoss / Islande couronnée de nuages lenticulaires [voir le Palmarès de la catégorie Landscapes 2011].
En automne 2011, je présente ma seconde exposition dans le cadre du 15ème Festival International de la Photo Animalière et de Nature de Montier-en-Der / F. Intitulée « Latitudes Nord » elle met en lumière les paysages situés dans le royaume et aux frontières de la Mer des Ténèbres, comme était appelé, à l’époque médiévale, l’océan Atlantique. Une polychromie septentrionale entre 60° et 70° de latitude nord. L’exposition est composée de 20 tirages [60x80] que j’ai tirés moi-même sur du papier fine art Moab Entrada Rag.
Être né au pied du Jura sur les rives du lac de Neuchâtel a certainement été le déclencheur de la fascination que je porte à l’eau sous toutes ses formes et dans tous ses états. Elle est donc naturellement devenue l’un de mes sujets photographiques préférés. C’est ainsi que ces dernières années je me suis mis à voyager en quête d’océans, de mers de glace ou de fleuves aux chutes spectaculaires dans l’espoir de leur associer un phénomène météo ou une belle lumière. Capter, transcender les visions éphémères que la nature peut nous offrir est un leitmotiv permanent. Pour y arriver, il s’agit d’être à la bonne place au bon moment afin de tirer la quintessence de l’Instant.