Mes « motimages » s’inscrivent dans une longue tradition de mariage du texte et de l’image. La déconstruction/reconstruction numérique de l’écriture figure aussi « en clin d’œil » dans chaque titre composé d’une phrase et de sa traduction en boucle en cinq langues via des « translators on-line ». Les « motimages » appartiennent à ce genre de construction hybride puisqu’ils s’apparentent à des collages classiques. Ils sont finalisés sur un support des plus ancestraux, la toile à peindre, mais j’en maîtrise chaque pixel avec mes ciseaux virtuels, mon pouvoir et mon échelle de découpe n’ont rien à voir avec celle d''une paire de ciseaux de la coutellerie. Leur fichier natif me permet aussi des formes de diffusion numérique.