Née à Paris en 1970, Mélanie-Jane Frey achète son premier appareil photo à 13 ans et décroche son premier travail pour la presse à 17.
Elle côtoie le milieu des professionnels de la photographie lors d’un stage à l’agence Magnum à Paris. Puis elle fait ses débuts comme correspondante à Rome en Italie et au Vatican où elle apprend les rudiments du métier de
photojournaliste auprès de la presse internationale.
Rapidement ses compétences de photographe et son regard particulier sont employés par des entreprises et des ONG qui cherchent des images de qualités et originales pour communiquer sur leurs activités et leurs
équipes.
De retour à Paris en 2001, elle couvre sa première élection présidentielle en 2002 puis en 2007 et 2012, notamment pour leFigaro Magazine, Le Monde, Le JDD et Marianne.
La presse française et internationale l’emploi pour la photo politique, les portraits de personnalités, et le grand reportage.
Dans la première décennie des années 2000, elle porte un regard sur l’islamisation des femmes en Irak pour Marie- Claire Italie, en Afghanistan sur l’espoir post-Massoud, et en France sur la dégradation du tissu social.
Historienne et artiste de formation, Mélanie-Jane Frey travaille ensuite sur le Sida en Côte d’Ivoire, les femmes d’affaires africaines, les enfants du Tsunami, l’Eglise catholique et la chrétienté en Europe, ainsi que sur la problématique des banlieues.
Pour le Grand Prix Humanitaire de Madame Figaro, elle couvrait chaque année les aventures humanitaires de femmes d’exception.
Après 15 ans au service d’un grand nombre des journaux et magazines de la presse française et internationale, ainsi que d’ONG tel que « Médair » et d’institutions diplomatiques comme le quai d’Orsay, Mélanie-Jane Frey
décide d’explorer de nouvelles facettes de sa vocation de « faiseuse d’image ».
Depuis 2013, Mélanie-Jane partage son temps entre une chronique photographique sur les croyants pour le magazine La Vie, et la photographie Fine Art depuis son studio-labo à Paris dans le 20ème arrondissement.
Son travaille se concentre sur les techniques primitives et les procédés alternatifs comme les tirages au palladium/platinium, les cyanotypes, le collodion humide, le polaroïd à la chambre et la photogravure. Elle prend
souvent le parti de croiser l’utilisation des arts plastiques (peinture, collage, mélanges d’émulsions chimiques...)
Depuis 2010 elle enseigne le photojournalisme et ses pratiques artistiques dans des ateliers de photographie et des écoles d’enseignement supérieur comme Spéos, le Centre Iris pour la photographie à Paris, ou Art Photo
Workshop à New York.