Martine Cecchetto est née à Binche en 1953. Année de formation au dessin publicitaire à Saint-Ghislain. En 1973, Martine Cecchetto quitte la Belgique pour l’Italie. Pratique de la peinture à l’huile en autodidacte. Retour en Belgique.
S’inscrit à l’Académie des Beaux Arts de Wavre dans l’atelier de peinture. Suivent diverses expositions :
Exposition collective « Art et Biologie ». Exposition collective « Un Atelier un Laboratoire ». 2002-2005, recherche sur la forme, la couleur, le rythme. 2006, exposition personnelle à Louvain-La Neuve à l’Espace Radcliffe. 2006, sélectionnée au concours organisé par la structure Little Van Gogh.
Diplôme de l’Académie des Beaux Arts de Wavre en section peinture. De nouvelles expositions :
Exposition collective au Château de l’Ermitage à Wavre. Exposition personnelle à l’antenne du Centre Culturel de Louvain-la- Neuve 2008-2009, exposition collective le « Salon d’Hiver » à Ottignies.
Certificat d’étude de trois années d’étude de la photographie à l’Académie des Beaux-Arts de Wavre. Nouvelles expositions :
« Oxymore » au Château de l’Ermitage à Wavre 2011, parcours d'Artistes de Chastre 2012, sélectionnée pour la Triennale de la Photographie de Mons dans le cadre de Mons 2015.
Le travail de Martine Cecchetto se place aux frontières de la catarcyse, véritable exorcisme de la camarde et de l'asphyxie de l'être aimé.
Ce vecteur cognitif est l'autoportrait, miroir implacable inhérent à toutes les Vanitas.
C'est un voyage aux portes des limbes ou l'angoisse et le désespoir s'étreignent en une ultime secousse.
Le masque d'argile occulte les sentiments, son impassibilité traduit la pudeur et trahit le déni qui suit la perte brutale et constitue la première phase du deuil. Mais paradoxalement la matière rigide va se craqueler et l'inconscient va se répandre et s'échapper de chaque interstice dilaté par la pression de l'âme et de la douleur sur le carcan étroit et fédérateur du surmoi.
Cette deuxième phase du deu...