Marie de La Roche
Née à Dunkerque, Marie a développé dès son plus jeune âge une passion artistique. Munie de l’appareil photo de son père et arpentant les rues de sa ville, elle immortalisait les sdf en les prenant en photo pour en faire une exposition dans son école primaire. Une exposition qui aurait pu passer inaperçue si elle ne l’avait pas appelée “Déchets”, déjà un goût de la provocation bien précoce. Une enfance tourmentée pendant laquelle, au fil des années, Marie développa des phobies aussi farfelues les unes que les autres, comme à 11 ans lorsqu’elle ne supporta pas de voir des handicapés en fauteuils roulants et ne put s’empêcher de leur crever les roues. Le reste de son adolescence ne fut pas de tout repos pour ses parents. D’un tempérament narcissique, elle ne supportait pas que l’attention soit portée sur d’autres petites filles et n’hésitait pas à coller ses photos sur les affiches de fillettes disparues.
marie-enfantA l’âge de 13 ans, elle fut envoyée en maison de correction après avoir voulu aider ses parents, à sa manière. Son père, après avoir perdu son travail, avait plongé sa famille dans une précarité persistante. Marie, calculatrice, pensant immédiatement à l’héritage de sa grand mère, enchaîna les tentatives de meurtre sur “la vieille”, comme elle aimait l’appeler. Poussée dans les escaliers, étouffée dans sa soupe, enfermée dans les toilettes, la grand mère résistait, tant bien que mal, à toutes ces épreuves, au plus grand désespoir de Marie. Prise en flagrant délit en train d’attacher sa grand mère dans la cave, elle fut irrémédiablement envoyée dans cette maison de correction à Bordeaux.
Quelques jours plus tard, elle apprit par téléphone que son père était en prison pour avoir tué la grand mère. Furieuse d’avoir été copiée, elle envoya un courrier à son père lui demandant des dommages et intérêts, un goût des affaires très prononcé qui lui fera étudier l’économie tout au long de son parcours universitaire.
Raphaël Lopez
Né à Nice, Raphael a été bercé par la méditerranée, le soleil et ce climat si unique, une enfance dorée en somme. Scolarité chaotique, il passa, avec malice, toutes les classes, en menaçant ses professeurs de pédophilie. Le chantage, il en fera l’essence de sa vie. Détruire les réputations des filles qui ne voulaient pas sortir avec lui en disant qu’elles avaient le sida est un exemple parmi tant d’autres.
enfance-17Adolescent, il rêvait de célébrité, de paillettes et de gloire. Enchaînant autant les castings que les refus, son rêve s’éloignait au fur et à mesure qu’on lui répétait qu’il n’avait aucun talent. La gloire et le cinéma, il s’en approcha timidement en faisant doublure bite dans quelques films porno.
Las de n’être rien, il décida de reprendre sa vie en main et d’entreprendre une vie meilleure pour faire la fierté de ses parents. Il réussit à passer tous les concours et entretiens d’embauche afin d’obtenir un travail de balayeur municipal en cdd.
Prenant son travail à cœur, exigeant avec la propreté et l’hygiène des autres, il ne supportait pas de voir les gens polluer la ville qu’il nettoyait chaque jour. Agressif avec les gens jetant des papiers, canettes et autres détritus par terre, il reçut plusieurs fois des avertissements de son employeur lui demandant de tempérer son attitude mais il ne fut rien. Quelques jours plus tard, il fut envoyé à la prison de Bordeaux pour 6 mois après avoir porté plusieurs coups et blessures avec son balai sur une personne âgée qui venait de faire tomber son dentier à terre.