Une promenade sensible et poétique au Japon
Impressions du Japon est le fruit de deux regards, ceux de Lucille Reyboz, photographe française vivant à Tokyo, et de l’écrivain japonais Keiichirô Hirano. Toujours sensibles à la réalité et à l’histoire d’un pays qui les rassemble ici, leurs deux points de vue se complètent, se font écho ou se surprennent parfois l’un l’autre.
Choisies avec Keiichirô Hirano, les quelque quatre-vingts photographies de Lucille Reyboz construisent et rythment un voyage initié il a y dix ans ; elles nous donnent à voir des visages, des rituels, des paysages immuables ou en pleine transformation... La photographe dessine à sa façon, souvent poétique, le portrait de l’archipel et de ses habitants, avec ses traditions ...
Les sources chaudes, lieux privilégiés de la religion shintoïste, s'étendent du nord au sud de l'archipel. Pour les Japonais, ces bains révèlent d'une manière intime leur rapport au monde et à sa vulnérabilité. Depuis quelques années, Lucille Reyboz se rend plusieurs fois par an dans ces sources baignées d'une atmosphère étrange et féerique, que les Japonais appellent on-sen. Fascinée, elle a partagé pour mieux les saisir ces moments privilégiés où les corps s'abandonnent, se fondent avec la nature, tel un retour à la matrice originelle. A Tokyo, cette quête de la nature pousse même les citadins à recréer des sources artificielles qui deviennent des refuges dans le chaos urbain. Avec grâce et sensibilité, Lucille Reyboz nous convie à un voyage hors du temps dans un Japon secret et pudique.
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Les sources chaudes naturelles, lieux privilégiés de la religion shintoïste, s'étendent du Nord au Sud de l'archipel. Pour les Japonais, ce rituel du bain est un acte quotidien essentiel et exprime d'une manière intime, leur rapport au monde et à sa vulnérabilité.
À Tokyo, cette quête de la nature pousse même les citadins à recréer des sources artificielles qui deviennent des refuges dans le chaos urbain.
Intéressée depuis quelques années par les similitudes qui existent entre l'animisme au Togo - où la photographe a passé une partie de son enfance -, et les croyances shintoïstes du Japon, Lucille Reyboz se rend plusieurs fois par an au Japon.
Adepte des bains, elle découvre alors « les onsen », ces sources chaudes où l'on se baigne nu en pleine nature. Ces sources, qui très tôt furen...
Joël Ducorroy, Franco Fontana, Henri Foucault, Irina Ionesco, Arezu Karubi, Dany Leriche, Jean Merhi, Patricia Parinejad, Lucille Reyboz, Denis Rouvre, Jeanloup Sieff, Joël-Peter Witkin…
La galerie Baudoin Lebon propose une exposition collective sur le nu en photographie contemporaine et ancienne. Dépassant les exercices de styles traditionnels, les œuvres présentées offrent des approches personnelles sur le thème. Des boîtes à lumière épurées et provocatrices de Denis Rouvre aux autoportraits intimistes d’Arezu Karubi, le parcours révèle différentes déclinaisons du nu photographique.
Qu’il soit exposé frontalement par Dany Leriche ou caché-dévoilé dans les sculptures ...
Difficult not to be interested in the unusual background of Lucille Reyboz that we can glimpse behind these images, not to wonder about the motifs of her experience in Japan after an earlier, very intense, experience in Africa. Her relationship with music – certain musicians in particular, certain types of musical resonance – no doubt also plays a role. Even more than for the works of other photographers, to read her images it is necessary to understand her personality, her sensibility. In the words of Miquel Barcelo, who wrote the preface to her book on Africa: "most of the time, the subjects of Lucille's photos are right at the tip of her fingers."
This exhibition, which brings together various phases of her work on Japan, is organised around three main motifs: bathing, onsen in Japanese, bound...
« Quand on va se baigner dans les Onsen, on dit qu’on retourne dans le ventre de la mère » explique Lucille Reyboz. Et lorsque l’on admire son travail on se sent envahi par un grand calme, une douce sérénité. Les « Onsen » ce sont les sources d’eau chaude du Japon dans lesquelles ces jeunes femmes, qui totalement abandonnées, ont oublié l’appareil photo et se sont laissées photographier par une autre jeune femme dont le regard respectueux restitue un univers intime, personnel, délicat et troublant.
Fascinée par le Japon lors d’un voyage qu’elle fait avec Salif Keita en 1999, Lucille Reyboz décide d’y retourner régulièrement jusqu’à s’y installer en fin 2...