Né à Neuilly sur Seine en 1867, Jean-Baptiste Charcot est le fils du célèbre neurologue Jean-Martin Charcot. Afin de répondre aux attentes de son père,
il entreprend des études médicales et de vient médecin à son tour.
Cette voie n'est cependant pas celle à laquelle il aspire. Féru des livres de Jules Verne, Charcot rêve d'être marin et effectue de nombreuses croisières sur ses premiers bateaux : Le Courlis et le Pourquoi-Pas ? n°1.
C'est au retour d'un voyage aux îles Féroé en 1901 que l'attirance pour les régions polaires le prend ; la lumière et l'âpreté des pays froids ne le quittera plus.
« D'où vient l'étrange attirance de ces régions polaires, si puissante, si tenace, qu'après en être revenu, on oublie les fatigues physiques et morales pour ne songer qu'à retourner vers elles. » (Jean-Baptiste Charcot)
En 1902, il visite l'île Jan Mayen ; ensuite deux expéditions le conduisent vers
les régions antarctiques.
La première, en 1905 à bord du Français lui permet de dresser la carte des côtes
de la terre de Graham et d'effectuer une reconnaissance plus au Sud. Durant le second hivernage à bord du Pourquoi-Pas ? (1908 - 1910), il complètera les documents cartographiques, atteindra la terre Alexandra et découvrira l'île qui porte aujourd'hui son nom.
Après la première guerre mondiale, Jean-Baptiste Charcot, assisté de divers spécialistes, reprend ses recherches dans l'Atlantique Nord. Il y effectue, de 1920 à 1936 un grand nombres d'expéditions scientifiques qui le mèneront aussi bien vers les îles Hébrides que vers les côtes orientales du Groenland.
C'est en 1936, lors d'une mission qui devait être la dernière d'un homme fatigué, que le Pourquoi-Pas ? va se briser sur les récifs
grand nombres d'expéditions scientifiques qui le mèneront aussi bien vers les îles Hébrides que vers les côtes orientales du Groenland.
C'est en 1936, lors d'une mission qui devait être la dernière d'un homme fatigué, que le Pourquoi-Pas ? va se briser sur les récifs islandais n'épargnant qu'un seul membre d'équipage.