Isthmaël Baudry est né en 1974 à Rouen.
En 1989, il découvre en achetant des disques, les pochettes des albums du label
Britannique 4AD du photographe Nigel Grierson et du designer graphiste Vaughan Oliver qui vont marquer son approche esthétique.
A 16 ans, influencé par la pochette de l'album « Within of a dying sun «
du groupe Dead can dance, il commence à photographier le cimetière monumental de Rouen.
De 1993 à 1998 ; il photographie les groupes alternatifs de Rouen, Strasbourg, Paris, Gent, Londres….
Musicien, il fonde en 2000 son projet monocéphalique, instrumental et électronique : MORPHOEX dont il faît les photographies des quatre pochettes d'albums.
Après sa licence d'histoire, il part sillonner et photographier les villes d'Europe Centrale (Slovaquie, République Tchèque, Autriche, Hongrie), ces voyages l'amènent vers l'Europe Balkanique (Croatie, Bulgarie, Serbie, Monténégro, Roumanie) et depuis trois ans la Turquie et l'Ukraine….
Malgré l'essor du numérique, il reste à la photographie argentique pour créer un univers onirique en superposant deux photographies à quelques minutes d'intervalle mixant des végétaux avec des éléments urbains.
Ses derniers voyages en France, en Roumanie et en Turquie vont l'amener à sa première exposition, « Vegetal Things » , qu'il montrera à Rouen chez Teckstyl' (décembre 2007), au Café Chéri (janvier 2008), au Shari vari (mars 2008), au Mata Hari à Evreux (avril 2008 , au festival « Des Arts croisés » de Clères (juin 2008) et au festival
« Printemps des poètes » (octobre 2008) de Rouen.au T. Majuscule (mars 2009) et au magasin Printemps de Rouen (juin 2009)
« Vegetal things » repose sur une trinité thématique :
Le végétal, l'onirisme et l'urbanité.
Ces trois éléments conjugués forment un paysage surnaturel, un monde caché, subjacent.
Les photographies présentes sont inscrites dans un schéma figuratif où l'inaccessible devient réalité.
Exposer un univers organique permet de jouer sur la notion d'irréel, de mensonges révélés, de tronquer la réalité, de suivre les quatre saisons et d'introduire par le biais de la photographie une conception florale urbaine où la superposition des images amène à une réflexion synthétique de notre monde digitalisé.
Isthmaêl prépare en ce moment une exposition en Juin au magasin du Printemps.
Grand angle est une galerie d'art spécialisée en photographie contemporaine. lieu d'échange et de découverte souhaitant défendre une photographie singulière, l'espace a été pensé pour tendre aux meilleurs conditions de visite et d'installation. avec des expositions régulières et variée la galerie souhaite présenter un large pan de la création photographique contemporaine.
pour cette nouvelle programmation, grand angle accueille en exclusivité en auvergne la série "jonctions périphériques" du photographe isthmaël baudry, qui vit et travaille à rouen.
sa démarche est essentiellement liée à la superposition de deux photographies sur un m&...
Meta Cité Formes
Toutes les photographies ont été prises en argentiques de mars 2011 à mars 2012 à la Défense de nuit et de jour dans un périmètre précis. Les négatifs ont été parfois retravaillés, scannés, saturés, contrastés pour recréer une autre réalité. Ces huit photographies forment un récit expérimental de science- fiction où le début et la fin peuvent évoquer un scénario transhumaniste. L’identification spatiale amène à un cheminement par lequel le visiteur doit décrypter des architectures presque abstraites, des prises de vue superposées sur le même film à quelques secondes d’inter...
Jonctions périphériques
« Jonctions périphériques » est un itinéraire rouennais Ouest /Est, la métropole normande se pare de mystères…Une vision sublimée, tronquée, faussée, utopique de la ville aux cent clochers… Nous débutons notre itinéraire à la périphérie vers un contre champ sans limite où l’architecture industrielle est génératrice et matrice d’une forme indéfinissable, la frontière n’est plus qu’une limite idéologique…Exploration urbaine le long de la Seine un silo à grains introduit l’exposition, symbolique de la production céréalière du port « Faux semblant »...
L’image est devenue une dématérialisation psychique de la conscience… Nous sommes des transmetteurs, nous sommes des vecteurs … A travers nos outils de communication, notre champ lexical, la photographie , la performance, la dialectique, une mutation a opérée… Une modification du réel a contaminé notre présent…. L’effervescence du flux culturel a généré un vertige de l’image urbaine…. Les photographies présentées ont un caractère fictif mais réel…. La fiction a engendré un rapport au temps et aux valeurs qui portent les stigmates de notre société… La métamorphose des lieux, des gens incarne un nouvel idéal cathartique o&u...
Une errance chimérique entre l'Ukraine et l'Italie en lien avec les 12 photographies exposées....
Vernissage le 14 mai à 18h30.
Le 28 mai à 18h30 trois auteurs construiront un récit noir et urbain....
Photographies prises en juillet en Ukraine 2008 et à Rome en août 2009, errance urbaine à travers des rues, des quartiers, des villes, deux pays… L’Italie et l’Ukraine… Ces photographies ici présentes vous inviteront au voyage, aux allégories, au fantastique, aux mondes parallèles, aux songes, aux hallucinations, à la solitude… Cette exposition est un polar urbain, une histoire y est racontée... Un scénario s’est perdu sur la chaussée… Peut-être, pourriez-vous le retrouver ? Des ombres se dessinent, des individus apparaissent sur la pellicule, un bateau fantôme cyber-punk émerge, une statue s’érige, des monuments s’effritent, une chaise abandonnée dans une cour...
Des photographies de Normandie, d’ Ukraine, de Pologne et d’ Italie de février 2008 à août 2009…. Quelle synergie émerge de cette mosaïque ? Les ombres forment des champs latéraux où l’ailleurs fantasme les consciences….. Exposition où le concret se mêle à l’étrangeté des visages, des formes, et autres êtres filiformes, inhumains ou grotesques…. Les clichés ne sont pas vraiment retouchés, juste un peu saturés et contrastés….. Chaque photographie argentique est superposée dans un laps de temps très court : trois ou quatre minutes…. Démarche instinctive, primitive…. La superposition invite à l’inaccessible&hell...