Francis Latreille est photographe et peintre.
Il est né en 1948 dans le Loiret.
En 1967, il prend l'initiative qui va bouleverser sa vie : il s'embarque pour Israël afin de « couvrir » la guerre des Six-Jours. A son retour en France, un reporter-photographe est né. il a été longtemps photo - journaliste à France- Soir qu'il quittera en 1995 pour sillonner, en compagnie de Jean-Louis Etienne, les terres australes et boréales. Depuis 1998, il publie ses reportages et ses photos à la une des plus grands journaux internationaux.
Parallèlement, à Rochefort, il se passionne pour l'Hermione, la frégate de Lafayette, dont il suit la reconstruction depuis la pose de sa quille en 1997. Il est l'auteur de nombreux ouvrages Mammouth, Mission banquise, Dolgans, les derniers nomades des glaces, Le Grand Nord Sibérien. Il a reçu de nombreux prix : Premier prix au festival international du scoop à Angers et en 1998, il obtient le World-Press Photo. Il expose ses photos au Musée de la marine, au palais de la Découverte et ses toiles dans des Galeries à Paris et dans les grandes villes dans le monde. En 2004 et 2005, il participe à l'expédition du voilier polaire « Tara » sur la côte-Est du Groënland et en Antarctique.
Cette année, le Festival sera organisé en coproduction entre la Ville de Vannes et l'association « Festival International de la Photo de mer ». Pour la seconde fois, Didier Rapaud en sera le directeur artistique.
Des expositions gratuites réparties dans les plus beaux sites du patrimoine historique vannetais vont dévoiler la mer abordée par des photographes du monde entier. Des centaines de photographies offertes au regard des visiteurs dans tout le centre ville...
Plus que jamais, la quatrième édition du Festival International de la Photo de Mer s'ancrera dans le remarquable patrimoine architectural de la Ville, permettant à chacun le loisir de découvrir cette symbiose entre l'image et l'histoire.
Laissons la mer irriguer la ville de Vannes le...
La neige, élément d’eau éphémère ou éternel, présente sur tous les continents, s’immisce dans la vie de nombreux peuples de façon temporaire ou durable.
Les végétaux, les animaux, les hommes se sont adaptés, les photographes aussi.
Photographier dans le froid est un exercice difficile, photographier le blanc demande une maîtrise extrême de la lumière. Certains photographes sont spécialistes dans le domaine
de la prise de vue en milieux neigeux ou glacés : les amoureux du Grand Nord, les scientifiques de cristaux de neige, les inconditionnels de sports de glisse ou encore les passionnés de paysages hivernaux.
En 2010, la ville de Cluses (Haute-Savoie) a souhaité initier un projet culturel incontournable et gratuit, proposant aux professionnels et aux amateurs, une...
Paris Match, partenaire de l’expédition Tara Arctic, nous présente une aventure scientifique humaine et technologique. Ce périple commencé en 2006, constitue une remarquable occasion de sensibiliser le public à la question des changements climatiques qui conditionnent inéluctablement l’avenir de la planète et celui des générations futures.
Images de Francis Latreille, photographe de l'expédition Tara Arctic.
Jardins des Remparts ...
Le vent du froid
Dans le Grand Nord, en Arctique, tout être vivant redoute les basses températures, mais leur pire ennemi est le « Vent ». Le Vent, ce terrible blizzard qui dépasse souvent les cent kilomètres-heure, fait chuter les températures par un coefficient appelé wind shill factor. Il soulève et brasse la neige, les micro -particules de glace en suspension dans l'air cinglent et brÛlent le visage et toutes parties du corps non protégées : de graves gelures, souvent irréversibles, apparaissent. Plus le vent souffle, plus la température chute. Les bronches sont irritées et l'air irrespirable. La visibilité est nulle, c'est le blanc total. Impossible de visualiser quoique ce soit à plus de cinquante centimètres. Se déplacer autour des campements dans la toundra est une aventure à hauts r...