Emilie Moysson

Emilie Moysson

(Professionnel) #Photographe #Artiste #Mode #Portrait
Emilie Moysson est née à Libourne en 1977.
Elle travaille et vit à Paris. Diplomée en 2001 en photographie prise de vue de l’école des Gobelins à Paris, c’est aux Studios Daylight qu’elle perfectionne son intérêt pour la lumière auprès de photographes de mode, de portrait et de nature morte comme Eric Traoré, Benny Valsson, Philippe Salomon entre autres.

En tant que portraitiste, elle réalise les photographies des réalisateurs Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud pour le dossier de presse du film Persepolis, puis celles d’autres réalisateurs tels que Spike Lee, Mathieu Kassovitz, John Malkovitch, celles des stylistes Marithé & François Girbaud, des acteurs et journaliste Afsia Herzi, Thierry Fremont et Ivan Levai, de l’artiste Annette Messager, des musiciens Archie shepp, Nicolas Jaar, les Magnetix, etc.
Elle collabore en tant que photographe à des magazines d’art (Drome magazine), de cinéma (Studio Cinélive), de musique (Clark magazine), de mode (Numéro Thailand) ainsi qu’avec différents créateurs (Aurélie & Corrie, Farahbella, Roggykey,Wagamama Playground).
En 2012, elle réalise un documentaire sur l’artiste Claude Lévêque, avec le soutien de la DRAC, sur une commande de l’association Reg’Art Paris.
Elle enseigne par ailleurs la photographie et dirige des ateliers pour Lignes & Formations et l’école des Gobelins.

Parallèlement, Emilie développe un travail artistique plus personnel, dans lequel elle cherche durant ses voyages à travers le monde, le moment où le merveilleux apparait dans la réalité crue, à l’affût d’un point de vue qui laisse le spectateur à l’abri « les images magiques [d’Emilie Moysson] pansent pareilles à des pensées magiques ou des mantras vitrés » ( Julie Coutureau, artiste plasticienne, à propos de Are you hoping for a miracle?)
La vue, l’angle, le cadre, la lumière, lui permettent de servir la quête ou la création d’un instant extra-ordinaire qui permettra au spectateur de décrocher
« (…) Marche, flotte, vole, peu importe pourvu que tu lâches prise sur un champ de pesanteur en position satellite, la vue feutrée sans gravité. Pourvu que ça transforme ton sol. Gélatine-dynamite. Gélatine explosive. Claudel te l'a dit: ça te déracinera la cambuse. (…) » ( Julie Coutureau, à propos de Its so quiet…ch’ch’.)