Rajasthan, 1970 : La mode des portraits retouchés en couleurs fait rage. Ces portraits, customisés de façon extravagante aboutissent à des artefacts hybrides mi-peinture, mi-photographie. Des dizaines de ces portraits d’indiens anonymes, vus à travers le regard de Christophe Prébois comme des icônes de la culture populaire indienne, recouvrent les murs de la galerie.
Exhumés de studios indiens des bourgs du Rajasthan, ces visages d’inconnus, véritables ready-made kitsch, fixent le spectateur au dessous de leurs bindis, derrière leurs lunettes, au dessus de leurs moustaches, dans un feu d’artifice de couleurs pastels.