Les Boutographies – Rencontres Photographiques de Montpellier – ont été fondées en 2001. Elles sont issues, comme leur nom l’évoque, du quartier Boutonnet. Cette manifestation s’est donnée pour vocation de favoriser la rencontre des photographes et des publics, dans un quartier au charme particulier, propice aux déambulations paisibles et aux voyages imaginaires.
Au cours de ces quatre dernières années, les Rencontres ont néanmoins changé de dimension, pour dépasser l’aire locale et régionale. Une visibilité accrue a suscité un afflux de candidatures à exposer : plus de cent dix en 2007, en provenance de six pays européens et cent quatre-vingt trois cette année.
Des parten...
L’exposition présente les 32 photographes sélectionnés pour le concours de photoreportage sur les droits humains. Elle met en valeur une variété de thématiques et de styles photographiques provenant du monde entier. Nous avons reçu plus de 5200 photographies en provenance de 61 pays. L’exposition consiste en 26 montages de très haute qualité d’une dimension de 91 cm par 91 cm (36 pouces par 36 pouces) et elle est accompagnée de légendes en français et en anglais.
Cette exposition sera disponible à partir du premier juin 2009 jusqu’au premier mars 2010 pour des galeries et des musées à travers le monde....
Consacrées à la photographie contemporaine, les 13es Journées photographiques de Bienne ont lieu du 4 au 27 septembre 2009. Sous la devise « Bande à part », le festival met l’accent sur les individus réunis en communautés. Les photographes suisses invités autour de cette thématique côtoieront cette année des artistes de la scène internationale. Les vingt-six expositions sont visibles dans le quartier des musées et la vieille ville de Bienne.
« Bande à part » évoque à la fois une communauté en tant que telle et, selon l’expression « faire bande à part », l’individu qui se met volontairement à l’écart. La représentation du gro...
"Allah Akhbar". L'invocation est inscrite à l'adhésif noir sur un vitrail de plastique : la mosquée est bricolée comme le reste des baraquements érigés un bidonville tentaculaire aux alentours d'Almeria que trente années de culture sous polyane ont sorti de sa misère de ville andalouse pour en faire un des premiers sites européens de production de fruits et légumes. Pour fonctionner, cette hacienda moderne s'est constituée un peuple de travailleurs immigrés venus d'Afrique d'Amérique latine et de l'Europe de l'est. En trois séjours, entre mai 2006 et septembre 2007, Christophe Chammartin a visité cette mégapole labyrinthe de misère, dont on estime à plus de cent mille le nombre des habit...
Comment la photographie peut-elle encore parler de notre monde, de ses inquiétudes, de ses crises, de ses espoirs et échapper aux clichés sans cesse répétés des industries médiatiques, à la saturation d’images insignifiantes, à l’esthétique de super marchés, à la sublimation de la douleur et à l’émotion sur papier glacé…
Les photographes, les créateurs vivent leur temps. Beaucoup ressentent l’urgence de porter des questionnements au coeur d’une société en pleine mutation, d’en révéler les paradoxes, d’en fouiller les problématiques. Ces interrogations passent par des approches diversifiées, par le renouvell...
S’il existe de nombreux prix consacrant le travail de photographes reconnus, il en est peu qui privilégient la découverte et la promotion de jeunes talents. C’est ce défi que relève la Bourse du Talent. Au fil de ses dix éditions, elle a révélé, parmi bien d’autres, Jürgen Nefzger, Marion Poussier, Aurore Valade ou encore Grégoire Éloi. Fruit de l’engagement d’un groupe de professionnels, ce prix est organisé par Photographie.com et ses partenaires : le laboratoire Picto, Kodak Professionnel et Prophot. Les images fortes, délicates ou fugitives, proposées par de jeunes photographes, engagés dans leur passion de montrer, répondent à trois grands thèmes : Reportage, Portr...
Ce travail parle d’une réalité européenne méconnue : les conditions de logement des migrants africains, travailleurs agricoles de la province d’Almeria au Sud de l’Espagne.
Au coeur des serres de plastique, à l’écart des centres urbains où règne fréquemment le racisme, des dizaines de milliers d’hommes se cachent et attendent le fugace emploi journalier (30€ / jour) que les exploitants espagnols voudront bien leurs proposer. Ils vivent dans des garages, des petits entrepôts ou dans de fragiles cabanes faites de vieux plastiques couverts de pesticides. Pas de ramassages d’ordures, pas d’égout, pas systématiquement de toilettes ou d’eau potable, les patrons n’hésitent pas &...