Née en 1985 à Paris, Charlotte passe toute son adolescence à Beyrouth au Liban. Après avoir eu son bac, elle rentre aux Beaux-Arts de Bordeaux où elle ne passera pas beaucoup de temps, préférant faire des photos de rue plutôt que les salles de cours.
Rentrée à Paris en 2006, elle couvre les manifestations agitées contre le CPE et confirme son penchant naturel pour le photo-journalisme. La même année, elle rentre en 2ème année à l'Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en section photo-vidéo. Elle y rédige un mémoire intitulé « Vérités - du photographe de guerre, du filtre médiatique et du spectateur » et part 6 mois à Beyrouth pour y réaliser son projet de 5ème année : une oeuvre multimédia alliant son, texte et photographies sur les jeunes Libanais avec qui elle a grandi, et cette ville pleine de sentiments complexes.
Son passage dans cette école, dont elle sortira avec les félicitations du jury, lui permettra d'avoir un rapport plus pointu à la photographie. Sa pratique oscille maintenant entre les sujets d'actualité, les portraits et la vie quotidienne, une vie de jeune mère qui allie soirées électro parisiennes, histoires du soir et reportages dans la boue.
Ses photos ont été publiées dans le Wall Street Journal, Elle, Le Parisien Magazine et les Inrockuptibles.
Charlotte Gonzalez est membre du studio hans lucas depuis 2015, elle a été coopté par Lucie Pastureau et Emmanuel Vivenot.
Communiqué de presse - En ouverture de cette première saison, le T2 propose une archéologie de la fête. « Rite social fédérateur », selon Pierre Huyghe, la fête est un topos, séparé du commun par des seuils, à la fois temporels et spatiaux. Un moment où corps et esprit se confondent ou s’échappent l’un à l’autre. Cette transe trouve bien son origine dans la communion religieuse.
© Rebecca Topakian
« Les Fidèles » tente de ressaisir, dans les manifestations contemporaines de la fête, ce désir archaïque d’accéder à une réalité autre, transcendante. De la soirée techno à la messe, du club à l&...